H.O.P.E. tome 1

Une BD récoltée au Salon du Livre de Paris, édition 2011, et qui entre dans le Challenge Fins du Monde de Tigger Lilly.

Résumé :
Dans un futur assez lointain, la Terre est dépeuplée. Les ruines des villes humaines sont quadrillées par des machines, les Sentinelles, desquelles se cachent quelques rares adolescents et enfants, qui forment des communautés discrètes dissimulées dans des abris souterrains témoignant d'une haute technologie, les ruches. Un jour, l'une de ces ruches recueille Deyann, un jeune vagabond. D'où vient-il puisque les Sentinelles éliminent tout être humain surpris en surface ? Ne représente-t-il aucun risque pour la communauté qui l'accueille ? Et pourquoi l'espèce humaine est-elle désormais menacée sur sa planète d'origine ?
Une BD dont le dessin, le traitement et l'âge des protagonistes font jeune public bien que le sujet soit grave et peut-être même angoissant. Il s'agit d'une histoire post-apocalyptique très bien caractérisée, avec sa civilisation disparue, son environnement hostile et son groupe de survivants. Lesquels sont partagés entre la peur, la logique et l'empathie dans leur quotidien précaire.

Somme toute, l'origine des Sentinelles n'a que peu d'importance dans le fil de l'histoire, qui est centrée sur l'intégration du jeune Deyann, sur lequel pèse une véritable malédiction. Ce n'est que vers la fin de l'album que plus de détails sont dévoilés quant à cet univers. On comprend que la victoire payée si cher par les jeunes protagonistes promet d'être de courte durée. 

Un autre album (au moins) est disponible. La série n'est pas inintéressante, et j'y reviendrai peut-être. A mettre entre les mains d'un jeune adolescent qui aurait déjà lu Niourk de Stefan Wul, par exemple.

Commentaires

A.C. de Haenne a dit…
Ta conclusion me fait penser qu'en voyant le dessin de la couverture, j'ai immédiatement pensé à Niourk, que j'ai lu il y a Oh ! bien trente ans maintenant... Allez savoir pourquoi !

A.C.
Anudar a dit…
La Statue de la Liberté apparaît dans Niourk à plusieurs reprises, au moins deux fois. Elle est à l'origine de l'éveil du sentiment artistique de l'enfant noir, et elle sert de point de repère aux deux hommes de Vénus, Jax et Brig.
A.C. de Haenne a dit…
Tu l'as relu y'a pas longtemps, pour t'en rappeler aussi bien, dis moi.

A.C.
Anudar a dit…
Euh... La première fois où je l'ai lu, j'avais treize ans. J'ai dû le relire deux ou trois fois ensuite. Mais je pense que la dernière doit remonter au minimum à cinq ans. Voire dix.
A.C. de Haenne a dit…
Tu as donc une très bonne mémoire, parce que j'imagine que tu as dû lire pas mal de livres depuis...

A.C.
Anudar a dit…
Oui, en effet, j'ai une bonne mémoire, et j'ai lu aussi pas mal de livres depuis.
Bon, j'avoue aussi bien volontiers que tous les livres que j'ai lus ne m'ont pas fait une telle impression. Mais c'est vrai que depuis quelques années j'ai beaucoup moins tendance à relire les livres.
Tigger Lilly a dit…
La couv' est terrible, je suis fan de ce genre d'images.