Articles

Bilan de fin de mois Juin 2010 et autocopinage

Le mois de Juin a été plus calme que le mois de Mai au niveau des publications. Tout d'abord, à cause du nombre moins grand de récoltes. Les finances étant ce qu'elles sont, il faut bien que je me limite... Sans compter aussi qu'il faut bien lire, tôt ou tard, ce que l'on se procure. Ensuite par manque de temps. Le mois de Juin est un mois plus chargé qu'il n'y paraît lorsque l'on est enseignant. Il y a la fin de l'année avec les programmes à boucler, ses conseils de classe et d'enseignement, les surveillances du BAC (ou du DNB le cas échéant... moi j'ai surveillé le BAC), les gens à se dépêcher de voir ici ou là (parce que sinon il va falloir attendre deux mois pour les revoir). Tâches compliquées, dans mon cas particulier, par l'éloignement de mon lieu de travail avec ma région d'origine où je rentre dès que je le peux. J'ai passé la journée d'hier sur la route... Et un tel départ, cela signifie de la préparation en amont. Surto

Les Ailes de la Nuit

Image
Et voici donc ma contribution à la lecture commune Silverberg sur Les Ailes de la Nuit ... Silverberg n'est pas un auteur que j'ai beaucoup lu, tout compte fait. De lui, j'ai lu les Lettres de l'Atlantide (pas mal, mais sans plus), deux des tomes des Chroniques de Majipoor (avec un peu de difficultés, d'autant plus que j'ai fait la bêtise de me lancer là-dedans sur une édition en VO alors que je ne lisais pas encore très bien l'anglais), quelques nouvelles, L'Enfant du Temps (pour lequel il a travaillé avec Isaac Asimov) et... c'est tout, sauf erreur. Par ailleurs, cela faisait longtemps que je n'avais plus rien lu de lui. C'est une façon comme une autre de dire que j'ai abordé cette lecture commune avec un esprit ouvert, autant que possible. Résumé : Jadis, la Terre a connu lors du second cycle une civilisation puissante et dominatrice qui s'est imposée par la force à de nombreuses espèces intelligentes extraterre

Axiomatique

Image
Voici donc le résultat de ma première participation à une lecture commune, en l'occurrence, celle de LadyScar sur le recueil de nouvelles Axiomatique de Greg Egan. Greg Egan est un auteur décrit sur la quatrième de couverture comme étant "le plus éblouissant et le plus novateur de sa génération" d'auteurs de science-fiction. J'ai deux livres de lui dans ma pile de livres, L'Enigme de l'Univers et Teranesia (en anglais) auxquels je n'ai fait que donner un coup d'oeil et sur lesquels je ne me suis pas penché pour de vrai depuis des années. J'attendais beaucoup de cette lecture commune, comme une occasion d'y trouver la motivation pour me lancer avec plus de sérieux dans deux ouvrages dont j'entends parler ici ou là. La nouvelle est un genre difficile. Parfois, je me dis que depuis Borges il n'est plus possible d'écrire de nouvelles. Et puis je finis par lire un auteur qui a réussi à produire une nouvelle à la fois

Analog numéro de Mai 2010

Image
Je continue le rattrapage de mon retard sur la lecture d' Analog Science Fiction and Fact avec ce numéro de Mai 2010, que j'ai trouvé moins intéressant dans l'ensemble que celui d'Avril 2010. Au programme de ce mois : Quatre novelettes. Page turner de Rajnar Vajra, plutôt humoristique mais difficile à comprendre, lente à démarrer, trop rapide sur la fin : je n'ai pas accroché. Hanging by a thread de Lee Goodloe, qui se situe dans un univers de planet-opera très intéressant, mais que j'ai trouvé un peu rapide là aussi. The day the music died par H. G. Stratmann, très intéressante histoire de terrorisme mémétique, inquiétante et drôle à la fois dans le retournement final... Farallon woman de Walter L. Keine, où une femme belle, intelligente et un peu atypique se révèle être la survivante d'un astronef tombé sur Terre par accident : quelque peu réchauffé mais sympathique. Trois short stories. A talent for Vanessa de David W. Goldman, où une opér

La Brigade chimérique Livre V

Image
J'ai déjà parlé ici de cette série uchronique où l'Histoire de l'Europe, juste avant la Seconde Guerre Mondiale, est liée aux relations conflictuelles entre différents surhommes. Dans un monde au bord de l'abîme, les super-héros européens cherchent à faire avancer chacun sa propre cause. Et dans cet avant-dernier tome, la situation devient de plus en plus critique pour certains d'entre eux... Résumé : Le monde ne le sait pas encore, mais l'impossible a eu lieu. Le Docteur Mabuse, maître de l'Allemagne, vient de signer un pacte de non-agression avec son ennemi juré, l'organisation "Nous Autres" qui dirige l'Union Soviétique. C'est un échec sans précédent pour la diplomatie de la France et du Royaume-Unis, et qui pèsera lourd sur le sort de l'Europe. La Pologne est encerclée par deux puissances hostiles prêtes à la rayer de la carte. Déjà les zeppelins frappés de la croix gammée d'une part, et d'autre part les mécan

Le créateur chimérique

Image
Dans la série "comment et pourquoi choisit-on le livre que l'on va lire ?", voici un cas particulier : celui du bandeau rouge. Certains livres reçoivent des prix et les éditeurs les "habillent" alors d'un bandeau (rouge en général) indiquant le prix reçu. De la sorte, le lecteur-en-devenir, lorsqu'il est en situation de récolte, a l'oeil attiré par le bandeau et aura tendance à prendre le livre en mains, ce qui est, somme toute, la première étape vers la lecture - et donc, vers l'achat. C'est une méthode commerciale qui vaut ce qu'elle vaut puisqu'elle est capable de tromper y compris des lecteurs aguerris, parmi lesquels j'ai l'orgueil de me compter. Lorsque j'ai vu Le créateur chimérique en librairie, mon oeil a été attiré par le bandeau rouge proclamant "Grand prix de l'imaginaire 1989" puis par le titre assez original. Je suis allé lire le résumé à l'arrière du livre, qui a fini de me convaincre.

Le Scrameustache tome 40

Image
J'imagine que cet article m'attirera peut-être certaines réactions du genre "quoi ? tu lis ça, toi ?"... Ce à quoi je réponds tout de suite : ben ouais. Je lis le Scrameustache . Je le lis depuis l'âge de sept ans. J'ai même quatre albums avec un dessin dédicacé du dessinateur-scénariste, Gos (obtenus lors d'un salon BD à Grenoble en 2004). Le Scrameustache (le personnage) et son pote Khéna (plus vieux que moi quand j'ai découvert la BD, bien plus jeune maintenant) furent deux de mes guides lors de mes premières incursions dans la SF, avec Yoko Tsuno (que je présenterai à l'occasion). Il est clair que le Scrameustache est avant tout une série pour le jeune public et qu'elle est parfois inégale (en particulier dès lors que l'histoire de l'album tourne autour des Galaxiens, excellents quand ils sont là pour jouer un rôle secondaire, mais exaspérants lorsqu'ils sont plus centraux dans l'intrigue). Mais il n'empêche que depu

Mammuth

Image
Cela faisait un moment que j'avais envie de voir ce film. La thématique m'en apparaissait très contemporaine, en ces temps où un gouvernement soumis aux ordres de la finance et du capitalisme ne fait pas mystère de sa volonté de brader une avancée majeure de la protection sociale... Résumé : Serge (Gérard Depardieu) a soixante ans. L'âge de la retraite, une retraite bien méritée car il travaille depuis plus de quarante ans... Hélas pour lui, sa vie professionnelle a été morcelée en une multitude de petits boulots pour lesquels il n'a aucun justificatif. Il n'a donc droit qu'à une retraite fort peu complète... Lui et sa femme, caissière dans un supermarché, font donc face à une alternative simple : ou bien Serge valide ses trimestres auprès de ses anciens employeurs (il peut aussi les racheter, mais il n'en a pas les moyens), ou bien ils vivront dans la pauvreté jusqu'à la fin de leurs jours. Serge doit donc entamer le tournée de ses anciens employe

Letter Bee tome 6

Image
Voici une sympathique petite série de manga qui ne paye pas de mine à première vue mais qui gagne à être découverte, ne serait-ce qu'à cause de son univers steampunk très original. Lequel sert de creuset à une intrigue qui, ça ne gâche rien, gagne de plus en plus en profondeur. Je suis cette série depuis un peu moins d'un an et je me rends compte à chaque album que j'ai un peu plus envie de lire le suivant. C'est fort bon signe à mon sens. Contexte :   Bienvenue dans l'Amberground ! Ce continent étrange est divisé en trois secteurs concentriques, séparés par des cours d'eau gigantesques. Il n'est aussi éclairé que par la lumière froide des étoiles. Un soleil artificiel éclaire l'île centrale, Akatsuki, où se trouve la capitale gouvernementale de l'Amberground, et où vit la haute société. Plus on s'éloigne d'Akatsuki et moins la lumière est brillante. Le secteur intermédiaire, Yûsari, est celui des classes moyennes, et la lumière amb

Seuls tome 5

Image
Il y a quelques années, alléché par une couverture (une fois de plus) ainsi que par une page publiée je ne sais où, je me suis lancé dans une série de BD très prometteuse. Qui s'annonçait qui plus est comme pas trop longue (cinq tomes) : si j'accepte assez bien les longues séries de manga (puisqu'en général il n'y a pas plus de quatre mois d'attente entre deux tomes, et que chacun d'entre eux est assez rempli), j'ai un peu moins de patience lorsqu'il s'agit de la BD "bien de chez nous", avec ses délais d'attente supérieurs à un an voire parfois deux... Autant dire que je n'aime pas trop lorsqu'une série prévoit dès le départ d'être très, très longue. Parce que je sais que ça va prendre des années pour en arriver à la fin. A raison d'une vingtaine de minutes de lecture par album, c'est un peu exagéré. Non ? Seuls représente un assez bon compromis. Et ce qui ne gâche rien, l'histoire est plutôt prenante. Un

Récolte du 5 Juin 2010

Image
En cette journée très ensoleillée, voire même caniculaire, les rayons de la Grande Bibliothèque se sont alourdis de quelques acquisitions. En SF : Tout d'abord, l' Anthologie officielle des Utopiales a rejoint ma pile de livres. Robert Silverberg, Les Ailes de la Nuit . Quelqu'un organise quelque part une lecture commune de ce livre et je vais sans doute y participer, cette acquisition me permettant de me déclarer... Il ne me reste plus qu'à retrouver où je dois le faire. En BD/manga : Gazzotti et Vehlmann, Seuls tome 5 . La conclusion du premier cycle d'une grande histoire. Lu dans la foulée, la critique vient bientôt. Hiroyuki Asada, Letter Bee tome 6 . La suite d'une série de manga steampunk assez distrayante. Lu dans la foulée, je vais peut-être faire la présentation de la série. Je vais relire ce tome pour me faire une idée complète.

La vidéo SF du mois - Juin 2010

Pour le mois de Juin 2010, et après maintes hésitations, j'ai décidé de vous emmener faire un tour sur l'Etoile Noire... Star Wars apparaît comme un univers de space-opera très central, en ce sens qu'il alimente une abondante mythologie. Les six films eux-mêmes apparaissent un peu comme de simples introductions si l'on prend en compte la myriade de romans et BDs qui constituent ce que l'on appelle l'univers étendu, qui sont publiés sous licence (et doivent donc être considérés comme "canon") et où se sont illustrés maints auteurs dont certains sont excellents. Et comme de bien entendu, un tel univers n'a pu que générer une multitude de travaux indépendants, qui ne sont pas licenciés mais qui sont parfois, néanmoins, époustouflants de créativité ainsi que d'humour. J'aurais pu vous présenter cette vidéo comme un ensemble de scènes coupées de l'Episode IV : Un nouvel espoir , mais je préfère tout compte fait vous laisser savourer c

Antarctique

Image
J'ai déjà parlé ici d' Exoplanète , le premier tome de la trilogie "Intelligences" de Martial Caroff. Dans un futur proche (le deuxième tiers du XXIème siècle), l'espèce humaine continue son chemin quelque peu chaotique vers un progrès technique mais peut-être aussi psychologique. Après avoir été soumise à un premier choc, avec la découverte d'une civilisation extraterrestre lointaine ayant construit un véritable phare spatial orienté vers la Terre, voilà que notre espèce s'apprête à en connaître un deuxième, peut-être plus extraordinaire encore que le premier... Résumé : Jacques Kieffer, l'archéologue spécialiste des civilisations antiques de l'Egypte et du Soudan, est désormais connu comme l'un des membres de l'équipe pluridisciplinaire ayant découvert la civilisation d'Orion, ses messages et leur influence sur l'Histoire humaine. Sa célébrité lui vaut, un beau jour, d'être contacté par des collègues au sujet de rest

Analog numéro d'Avril 2010

Image
Le numéro d'Avril 2010 de la revue Analog Science Fiction and Fact est une très bonne mouture que j'ai dévorée en quelques jours mais avec pas mal de semaines de retard... Au programme cette fois-ci : Une novella (histoire de format long) de John G. Hemry, Swords and Saddles ( Epées et Selles ). En 1870, l'escouade de cavalerie du capitaine Ulysse Benton subit au cours de sa patrouille dans le Kansas un étrange incident (un orage accompagné d'un tremblement de terre) et se retrouve dans un monde alternatif où le détroit de Bering est bouché depuis une époque immémoriale entre l'Asie et l'Amérique du Nord, autorisant une colonisation des Amériques par la façade occidentale. Une uchronie d'aventures mieux que lisible. A noter que le point de départ de cette uchronie est une énigme militaire réelle, cette escouade étant portée disparue pour des raisons inconnues. Deux novelettes (histoire de format plus moyen). La première, Snowflake Kisses ( Baise

Fournaise

Image
On lit parfois des romans inclassables, desquels on sort perplexe. Je ne connaissais pas James Patrick Kelly avant ce livre, mais le résumé de la quatrième de couverture m'avait conduit à penser qu'il s'agissait ici d'un planet-opera, genre de SF que je pratique volontiers même si je préfère tout de même le space-opera. En fin de compte, l'histoire qui nous est racontée ici se trouve un peu à la frontière entre les deux genres. Voilà qui justifie a priori l'expression "roman inclassable" dès lors que l'on parle de Fournaise , même si en fait elle peut être justifiée par d'autres éléments... Résumé : La planète Walden est la seule des Mille Mondes d'où les machines intelligentes (les bots) et les cyborgs (les êtres humains augmentés) soient bannis. L'Etat Transcendant exerce son influence sur les citoyens de Walden à travers un culte religieux et des traditions caractéristiques d'une société pastorale. Néanmoins, Walden appa

Exposition Science/Fiction - Récolte du 26 Mai 2010

Image
L'exposition "Science/Fiction : voyage au coeur du vivant" est une série d'affiches itinérantes construites sur un principe très original. Extrayez des photos d'articles scientifiques dont les auteurs travaillent à l'Inserm. Positionnez dessus, en surimpression, des illustrations "historiques" des oeuvres de Jules Verne. Vous obtiendrez ainsi des photo-montages peu ordinaires, souvent saisissants, entre imagerie scientifique et imaginaire... Passée la beauté incroyable de certains des montages (l'image que j'ai trouvée pour illustrer cet article est l'une, mais pas la seule, des plus belles), l'exposition en elle-même apparaît assez décevante. Il s'agit d'une vingtaine de tableaux (je n'ai pas compté) censés "raconter une histoire" de SF. Laquelle histoire est écrite par Bernard Werber. Aïe, aïe, aïe ! En fait d'histoire, on se trouve à lire un texte sans queue ni tête (au sens propre du terme), que l'

Jennifer Morgue

Image
Ah ! Charles Stross. Voilà un auteur que j'ai eu du plaisir à découvrir l'année dernière, à travers un court cycle de space-opera, composé de deux romans, Crépuscule d'Acier suivi de Aube d'Acier . Il s'agit de space-opera un peu déjantés se passant dans un univers post-singularité. Une intelligence artificielle aux capacités presque divines, l'Eschaton, surveille de loin les activités humaines, veillant surtout à ce que personne n'invente un procédé de voyage dans le temps qui pourrait conduire à remettre en cause sa propre existence. Pourtant, Charles Stross semble surtout connu grâce à un autre roman, Le Bureau des Atrocités , où il invente un concept fondateur des plus intéressants. Imaginez que les histoires de magie racontées partout sur Terre depuis des siècles et même des millénaires soient vraies. Imaginez que des êtres surnaturels peuplent d'autres dimensions, mais désireux de venir agir dans la nôtre, au besoin en utilisant le corps et

Juge Bao, tome 2 : Le Roi des Enfants

Image
Il y a quelques jours, j'ai fait la critique du premier tome de cette série. Convaincu, j'ai décidé de lire la suite et je me la suis procurée pas plus tard qu'hier. Lue dans la foulée, entre hier soir et cet après-midi, l'impression laissée par Le Phénix de Jade est bel et bien confirmée : c'est une bien belle série... Résumé : Le juge Bao vient de résoudre une grave affaire de corruption impliquant les notables d'une ville, mais lui et ses acolytes n'ont guère le temps de se reposer. Lian, une courtisane d'une autre ville, rencontrée par Zhan Zhao pendant la première affaire, a réclamé l'aide du magistrat. Elle tient une maison où elle accueille des jeunes filles perdues qu'elle protège et à qui elle donne une éducation. Mais l'une de ses protégées, Nuage Rouge, a été assassinée. Deux autres ont disparu. Le juge Bao se rend donc dans sa ville, laquelle se trouve être sous la juridiction de l'un de ses amis de longue date, le

Bifrost numéro 58

Image
Je me suis enfin lancé dans la célèbre revue Bifrost . Et je me dois d'en informer ceux qui l'ignorent : ça déchire... Au menu de ce cinquante-huitième numéro, que trouve-t-on ? Trois nouvelles tout d'abord : Trois hourras pour Lady Evangeline de Jean-Claude Dunyach, Miroirs mutilés de Claude Ecken et Rempart de Laurent Genefort. J'ai eu beaucoup de plaisir à les lire. En fait, je ne les ai pour ainsi dire pas lâchées avant d'en être venu à bout, allant jusqu'à veiller jusqu'à une heure pas des plus raisonnables pour un Lundi matin afin de terminer Trois hourras... qui est une excellente nouvelle : concise, efficace et fascinante. Rempart de Laurent Genefort est à la fois drôle et grave dans le thème choisi, une forme d'invasion extraterrestre inédite. Miroirs... est celle qui m'a le moins plu, sans doute parce que son thème (l'incursion dans notre vie quotidienne de l'intelligence artificielle par l'intermédiaire de la rob

Juge Bao, tome 1 : Le Phénix de Jade

Image
Au fil des ans, j'ai développé un goût certain pour les films de sabre chinois. Vous savez... Le genre qui se passe dans l'une des rares civilisations « autres » qui se soit perpétuée sans trop s'altérer jusqu'à notre époque mondialisée... Ce genre de film qui peut se passer à peu près à n'importe quelle époque de l'Histoire de la Chine, depuis Qin Shi Huangdi (le Premier Auguste Empereur, qui d'après certains auteurs aurait eu vent de l'épopée d'Alexandre le Grand et s'en serait inspiré dans son oeuvre d'unification de la Chine) jusqu'aux débuts de la dynastie Qing (du XVIIème siècle de notre ère jusqu'en 1911, année de la proclamation de la Première République chinoise). J'ai découvert ce genre avec Tigres et Dragons (comme pas mal d'Occidentaux, il faut bien le reconnaître). Et j'adore ces duels au sabre poétiques dans des forêts de bambous. J'adore ces poursuites endiablées de toit en toit entre guerriers solit