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Henderson's Boys, tome 1 : L'Evasion

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Découvert grâce à Télérama (encore), voici un livre "pour le jeune public", le premier d'une série. Robert Muchamore est un écrivain anglais dont le filon, semble-t-il, est le "jeune public" rétif à la lecture. A ce qu'il paraît, les tomes de la série CHERUB (pas lu, je verrai à terme si cela vaut le coup de s'y intéresser) s'arrachent et je suis même surpris de ne pas en avoir entendu parler auparavant. Muchamore s'intéresse à des personnages d'enfants mis dans des situations à la fois "réalistes" et fort complexes. Ainsi, la série CHERUB s'intéresse à une organisation britannique d'espionnage constituée d'agents dont l'âge s'échelonne entre dix et dix-sept ans... Voilà quelque chose de fort peu " politically correct " même si, je n'en doute pas, les barbouzes qui pullulent dans les sphères hautes ou basses du "renseignement" n'en seraient pas à cela près, la raison d'Etat n

Le dernier maître de l'Air : Le Livre de l'Eau

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Il y a bien des années de cela, dans ma folle et inflexible jeunesse, j'ai décidé pour des raisons tout à fait arbitraires que j'étais trop vieux pour apprécier les dessins animés. En particulier, toutes les séries américaines ou japonaises qui avaient jusqu'alors fait mes délices... Je n'ai plus regardé alors de dessins animés qu'avec, on va dire, un certain plaisir coupable et régressif. Et puis un jour, à la faveur d'une conversation des années après, j'ai investi, presque sur un coup de tête, dans l'intégrale des Mystérieuses Cités d'Or . Révélation. D'abord c'était bien, pour de vrai, me démontrant que tout compte fait je n'avais pas eu que des goûts de chiottes. Ensuite je me rendais compte que cela pouvait se lire à plusieurs niveaux d'un oeil critique. J'ai donc recommencé à m'intéresser à l'animation. Plusieurs années plus tard, au détour d'une page de Télérama , je suis tombé sur la page de la semaine

Analog numéro de Juin 2010

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Le rattrapage du retard se poursuit et même s'accélère, puisque c'est ce matin que j'ai reçu le numéro de Juillet/Août d' Analog Science-Fiction and Fact , alors que j'étais en train de terminer la lecture des fictions du numéro précédent. Au menu du mois de Mai 2010 : Trois novelettes. The Anunnaki Legacy (Bond Elam), une histoire dans un décor de space-opera où une ancienne race extraterrestre, qui semble s'être déjà illustrée dans un passé reculé sur Terre, a laissé d'autres traces sur une planète assez hostile, soulevant l'intérêt de scientifiques mais gênant de la sorte les opérations d'une industrie : assez intéressant mais un peu faible par moments. Space aliens taught my dog to knit ! (Jerry Oltion & Elton Elliott), avec une "invasion" extraterrestre, un gouvernement complice, une conspiration et des gadgets : marrant mais peu convaincant. Connections (Kyke Kirkland), où le gouvernement est aux mains d'une dictat

Le Prince de l'Espace

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Pour ma deuxième participation au Summer StarWars, j'ai continué à lire l'anthologie The Space Opera Renaissance , qui se poursuit par un space-opera très ancien aussi, Le Prince de l'Espace ( The Prince of Space ) de Jack Williamson. Le titre n'est pas sans évoquer (ainsi que Gromovar me l'a fait remarquer) le fameux Actarus, prince d'Euphor dans la série animée Goldorak . Le Prince de l'Espace est une nouvelle plus longue que Les voleurs d'étoiles et c'est aussi une histoire plus récente car elle date de 1931. Ce qui ne l'empêche pas de poser des questions très actuelles... Résumé : Au XXIIème siècle, la banlieue proche de la Terre est explorée par des nefs solaires. La Lune est colonisée. Une expédition s'est rendue sur Mars quelques années plus tôt mais s'est perdue et ne donne plus de nouvelles. Les précieuses nefs solaires, pour se déplacer dans l'espace, utilisent un métal très rare, le vitalium, présent aussi à

Dossier A tome 4 : L'Île de Yuriwaka

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Après le tome 3 qui revenait en quelque sorte aux "sources" du mythe de l'Atlantide (en Grèce et à Santorin), les héros de Dossier A reviennent au Japon où de nouveaux indices vont apparaître là où ils ne les attendent pas... Résumé : Iriya et Yuli sont revenus au Japon où ils pensent trouver un abri assez sûr contre la bande d'assassins qui les a pourchassés auparavant. Cependant, leur quête de l'Atlantide ne devient pas plus reposante... Un individu mystérieux, Hans Demer, qu'Iriya prend d'abord pour un tueur de l'organisation du "Vieux de la montagne", se révèle en fait un garde du corps autrichien chargé de veiller sur Yuli. Pendant ce temps, trois des mécènes contactés par le père de Yuli se démasquent les uns devant les autres. L'un d'entre eux, possédant des artefacts mystérieux, décide alors d'entrer en contact direct avec Iriya. Celui-ci découvre une histoire japonaise mythique, celle du samouraï Yuriwaka, qui

Star Wars Infinities - Le Retour du Jedi

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Suite à une bonne crise de flemmingite aiguë peut-être bien mâtinée par le syndrôme dépressif enseignant du début des vacances , je me rends compte que cela fait deux bonnes semaines que je n'ai rien publié. Enfin, disons plutôt que cela fait dix jours que je me rends compte que je n'ai rien publié depuis début Juillet... Baisse de régime dans la rédaction du blog, et moindre présence dans la blogosphère : sans doute faut-il y voir aussi l'effet de la saison et des chaleurs écrasantes qui ont régné en Ardèche jusqu'à ces derniers jours. Je ne suis pourtant pas resté tout à fait inefficace et j'ai plusieurs critiques à produire suite à des lectures. Afin de démarrer plus tranquille, j'ai décidé de commencer par cette BD "uchronique" se déroulant dans l'univers de Star Wars... Les tomes de la série Star Wars Infinities est ce que les amateurs de comics appellent, si j'ai bien compris, un "what if ?" : et si certains événements du fi

Utopiales 2009 : Anthologie officielle

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Ces derniers jours, j'ai lu en alternance l'anthologie officielle des Utopiales 2009 avec d'autres livres... Cette anthologie est organisée autour de la question "des mondes meilleurs ?" et il s'avère que, dans la plupart des cas, les mondes qui nous sont présentés n'ont rien de meilleur. Ou en tout cas, rien de meilleur à mon sens à moi. Au menu : Une préface de Ugo Bellagamba : réel/virtuel, liberté/hypocrysie. Un discours bien conduit, convaincant, rappelant bien le rôle de la SF dans l'avancement d'une réflexion quant au monde qui nous entoure. Le rôle de l'imagination, du rêve, est central dès lors qu'il s'agit de critiquer ce qui nous paraît trop "évident". Robert Charles Wilson, Les Perséides . Un astronome amateur fait la rencontre d'une jeune femme entourée d'une bande d'amis plutôt spéciaux, dont l'un d'entre eux estime qu'après avoir investi la biosphère, l'évolution va se mettr

Les voleurs d'étoiles

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Edmond Hamilton est présenté comme l'un des inventeurs du space-opera. Pour ma première participation au Summer StarWars lancé par Lhisbei du RSF Blog , je me suis dit que j'aurais pu choisir pire. Néanmoins, si j'ai lu cette nouvelle, et si j'en fais le compte-rendu, c'est surtout parce qu'elle figure dans une anthologie anglophone, The Space Opera Renaissance (éditée par David G. Hartwell et Kathryn Cramer), que je me propose de lire et de présenter au fil de l'Eté... Pour être tout à fait honnête, je dois préciser que cette anthologie est en souffrance dans ma pile de livres depuis Avril 2009. Et que le Summer StarWars tombe bien pour m'inciter à me lancer dedans. Les voleurs d'étoiles ( The Star Stealers ) est la nouvelle, datant de 1929, ouvrant l'anthologie... Résumé : Dans un lointain futur, les huit planètes du Système Solaire ont été colonisées. L'espèce humaine fait partie de la Fédération Stellaire. La flotte de la Fé

Voyageur, Passé 2

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La publication de la série Voyageur se poursuit avec le deuxième tome du cycle Passé (voir ici pour le premier tome). Cette fois-ci, les auteurs nous emmènent à Paris (c'est habituel dans cette série) entre Juin et Juillet 1940. Ce qui donne tout son sens à la couverture... Résumé : Fin Juin 1940 : l'armée allemande a fait son entrée dans Paris et une occupation longue de plus de quatre ans commence pour la capitale. Les exécutants les plus zélés de l'ordre nazi, les SS, arrivent eux aussi sur place, se dissimulant pour le moment sous le masque du badinage et la propagande. De son côté, Fish a débarqué de l'année 1166 quelques semaines plus tôt. Il est sans nouvelles de Lou et, fatigué par ses récents échecs, remet en question son projet de changer le cours de l'Histoire du monde. Et si, tout compte fait, il n'était pas sage de vouloir empêcher la catastrophe écologique au XXIème siècle ? La rencontre avec une jeune parisienne semble l'apaiser p

La vidéo SF du mois - Juillet 2010

Cette fois-ci, pour le premier Juillet 2010, mois de l'Eté pour tout le monde ainsi que des vacances scolaires pour les élèves (et leurs enseignants), j'ai décidé de faire d'une pierre deux coups et de vous emmener voir un extrait d'un film de SF pour le jeune public (air de vacances) et qui se passe au moment du mois de Juillet... Flight of the Navigator ( Le Vol du Navigateur ) est un film américain datant de 1986. A ma connaissance, il n'a jamais été diffusé en France (c'est en tout cas ce qu'il me semble avoir vu sur IMdB .) Je ne l'ai donc pas vu avant d'avoir atteint l'âge adulte, et c'est une chose que je regrette à titre rétrospectif, car je suis certain que j'aurais beaucoup aimé voir ce film quand j'étais petit... David est un garçon de douze ans à la tête d'un certain nombre de problèmes insurmontables. Son chien est rétif à toute forme de dressage, il ne sait pas comment faire pour parler aux filles et son petit f

Bilan de fin de mois Juin 2010 et autocopinage

Le mois de Juin a été plus calme que le mois de Mai au niveau des publications. Tout d'abord, à cause du nombre moins grand de récoltes. Les finances étant ce qu'elles sont, il faut bien que je me limite... Sans compter aussi qu'il faut bien lire, tôt ou tard, ce que l'on se procure. Ensuite par manque de temps. Le mois de Juin est un mois plus chargé qu'il n'y paraît lorsque l'on est enseignant. Il y a la fin de l'année avec les programmes à boucler, ses conseils de classe et d'enseignement, les surveillances du BAC (ou du DNB le cas échéant... moi j'ai surveillé le BAC), les gens à se dépêcher de voir ici ou là (parce que sinon il va falloir attendre deux mois pour les revoir). Tâches compliquées, dans mon cas particulier, par l'éloignement de mon lieu de travail avec ma région d'origine où je rentre dès que je le peux. J'ai passé la journée d'hier sur la route... Et un tel départ, cela signifie de la préparation en amont. Surto

Les Ailes de la Nuit

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Et voici donc ma contribution à la lecture commune Silverberg sur Les Ailes de la Nuit ... Silverberg n'est pas un auteur que j'ai beaucoup lu, tout compte fait. De lui, j'ai lu les Lettres de l'Atlantide (pas mal, mais sans plus), deux des tomes des Chroniques de Majipoor (avec un peu de difficultés, d'autant plus que j'ai fait la bêtise de me lancer là-dedans sur une édition en VO alors que je ne lisais pas encore très bien l'anglais), quelques nouvelles, L'Enfant du Temps (pour lequel il a travaillé avec Isaac Asimov) et... c'est tout, sauf erreur. Par ailleurs, cela faisait longtemps que je n'avais plus rien lu de lui. C'est une façon comme une autre de dire que j'ai abordé cette lecture commune avec un esprit ouvert, autant que possible. Résumé : Jadis, la Terre a connu lors du second cycle une civilisation puissante et dominatrice qui s'est imposée par la force à de nombreuses espèces intelligentes extraterre

Axiomatique

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Voici donc le résultat de ma première participation à une lecture commune, en l'occurrence, celle de LadyScar sur le recueil de nouvelles Axiomatique de Greg Egan. Greg Egan est un auteur décrit sur la quatrième de couverture comme étant "le plus éblouissant et le plus novateur de sa génération" d'auteurs de science-fiction. J'ai deux livres de lui dans ma pile de livres, L'Enigme de l'Univers et Teranesia (en anglais) auxquels je n'ai fait que donner un coup d'oeil et sur lesquels je ne me suis pas penché pour de vrai depuis des années. J'attendais beaucoup de cette lecture commune, comme une occasion d'y trouver la motivation pour me lancer avec plus de sérieux dans deux ouvrages dont j'entends parler ici ou là. La nouvelle est un genre difficile. Parfois, je me dis que depuis Borges il n'est plus possible d'écrire de nouvelles. Et puis je finis par lire un auteur qui a réussi à produire une nouvelle à la fois

Analog numéro de Mai 2010

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Je continue le rattrapage de mon retard sur la lecture d' Analog Science Fiction and Fact avec ce numéro de Mai 2010, que j'ai trouvé moins intéressant dans l'ensemble que celui d'Avril 2010. Au programme de ce mois : Quatre novelettes. Page turner de Rajnar Vajra, plutôt humoristique mais difficile à comprendre, lente à démarrer, trop rapide sur la fin : je n'ai pas accroché. Hanging by a thread de Lee Goodloe, qui se situe dans un univers de planet-opera très intéressant, mais que j'ai trouvé un peu rapide là aussi. The day the music died par H. G. Stratmann, très intéressante histoire de terrorisme mémétique, inquiétante et drôle à la fois dans le retournement final... Farallon woman de Walter L. Keine, où une femme belle, intelligente et un peu atypique se révèle être la survivante d'un astronef tombé sur Terre par accident : quelque peu réchauffé mais sympathique. Trois short stories. A talent for Vanessa de David W. Goldman, où une opér

La Brigade chimérique Livre V

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J'ai déjà parlé ici de cette série uchronique où l'Histoire de l'Europe, juste avant la Seconde Guerre Mondiale, est liée aux relations conflictuelles entre différents surhommes. Dans un monde au bord de l'abîme, les super-héros européens cherchent à faire avancer chacun sa propre cause. Et dans cet avant-dernier tome, la situation devient de plus en plus critique pour certains d'entre eux... Résumé : Le monde ne le sait pas encore, mais l'impossible a eu lieu. Le Docteur Mabuse, maître de l'Allemagne, vient de signer un pacte de non-agression avec son ennemi juré, l'organisation "Nous Autres" qui dirige l'Union Soviétique. C'est un échec sans précédent pour la diplomatie de la France et du Royaume-Unis, et qui pèsera lourd sur le sort de l'Europe. La Pologne est encerclée par deux puissances hostiles prêtes à la rayer de la carte. Déjà les zeppelins frappés de la croix gammée d'une part, et d'autre part les mécan

Le créateur chimérique

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Dans la série "comment et pourquoi choisit-on le livre que l'on va lire ?", voici un cas particulier : celui du bandeau rouge. Certains livres reçoivent des prix et les éditeurs les "habillent" alors d'un bandeau (rouge en général) indiquant le prix reçu. De la sorte, le lecteur-en-devenir, lorsqu'il est en situation de récolte, a l'oeil attiré par le bandeau et aura tendance à prendre le livre en mains, ce qui est, somme toute, la première étape vers la lecture - et donc, vers l'achat. C'est une méthode commerciale qui vaut ce qu'elle vaut puisqu'elle est capable de tromper y compris des lecteurs aguerris, parmi lesquels j'ai l'orgueil de me compter. Lorsque j'ai vu Le créateur chimérique en librairie, mon oeil a été attiré par le bandeau rouge proclamant "Grand prix de l'imaginaire 1989" puis par le titre assez original. Je suis allé lire le résumé à l'arrière du livre, qui a fini de me convaincre.

Le Scrameustache tome 40

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J'imagine que cet article m'attirera peut-être certaines réactions du genre "quoi ? tu lis ça, toi ?"... Ce à quoi je réponds tout de suite : ben ouais. Je lis le Scrameustache . Je le lis depuis l'âge de sept ans. J'ai même quatre albums avec un dessin dédicacé du dessinateur-scénariste, Gos (obtenus lors d'un salon BD à Grenoble en 2004). Le Scrameustache (le personnage) et son pote Khéna (plus vieux que moi quand j'ai découvert la BD, bien plus jeune maintenant) furent deux de mes guides lors de mes premières incursions dans la SF, avec Yoko Tsuno (que je présenterai à l'occasion). Il est clair que le Scrameustache est avant tout une série pour le jeune public et qu'elle est parfois inégale (en particulier dès lors que l'histoire de l'album tourne autour des Galaxiens, excellents quand ils sont là pour jouer un rôle secondaire, mais exaspérants lorsqu'ils sont plus centraux dans l'intrigue). Mais il n'empêche que depu

Mammuth

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Cela faisait un moment que j'avais envie de voir ce film. La thématique m'en apparaissait très contemporaine, en ces temps où un gouvernement soumis aux ordres de la finance et du capitalisme ne fait pas mystère de sa volonté de brader une avancée majeure de la protection sociale... Résumé : Serge (Gérard Depardieu) a soixante ans. L'âge de la retraite, une retraite bien méritée car il travaille depuis plus de quarante ans... Hélas pour lui, sa vie professionnelle a été morcelée en une multitude de petits boulots pour lesquels il n'a aucun justificatif. Il n'a donc droit qu'à une retraite fort peu complète... Lui et sa femme, caissière dans un supermarché, font donc face à une alternative simple : ou bien Serge valide ses trimestres auprès de ses anciens employeurs (il peut aussi les racheter, mais il n'en a pas les moyens), ou bien ils vivront dans la pauvreté jusqu'à la fin de leurs jours. Serge doit donc entamer le tournée de ses anciens employe

Letter Bee tome 6

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Voici une sympathique petite série de manga qui ne paye pas de mine à première vue mais qui gagne à être découverte, ne serait-ce qu'à cause de son univers steampunk très original. Lequel sert de creuset à une intrigue qui, ça ne gâche rien, gagne de plus en plus en profondeur. Je suis cette série depuis un peu moins d'un an et je me rends compte à chaque album que j'ai un peu plus envie de lire le suivant. C'est fort bon signe à mon sens. Contexte :   Bienvenue dans l'Amberground ! Ce continent étrange est divisé en trois secteurs concentriques, séparés par des cours d'eau gigantesques. Il n'est aussi éclairé que par la lumière froide des étoiles. Un soleil artificiel éclaire l'île centrale, Akatsuki, où se trouve la capitale gouvernementale de l'Amberground, et où vit la haute société. Plus on s'éloigne d'Akatsuki et moins la lumière est brillante. Le secteur intermédiaire, Yûsari, est celui des classes moyennes, et la lumière amb

Seuls tome 5

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Il y a quelques années, alléché par une couverture (une fois de plus) ainsi que par une page publiée je ne sais où, je me suis lancé dans une série de BD très prometteuse. Qui s'annonçait qui plus est comme pas trop longue (cinq tomes) : si j'accepte assez bien les longues séries de manga (puisqu'en général il n'y a pas plus de quatre mois d'attente entre deux tomes, et que chacun d'entre eux est assez rempli), j'ai un peu moins de patience lorsqu'il s'agit de la BD "bien de chez nous", avec ses délais d'attente supérieurs à un an voire parfois deux... Autant dire que je n'aime pas trop lorsqu'une série prévoit dès le départ d'être très, très longue. Parce que je sais que ça va prendre des années pour en arriver à la fin. A raison d'une vingtaine de minutes de lecture par album, c'est un peu exagéré. Non ? Seuls représente un assez bon compromis. Et ce qui ne gâche rien, l'histoire est plutôt prenante. Un