La vérité se trouve au fond du microscope - Avril 2011

La mi-Avril a été fort occupée pour moi. L'organisation de ma sortie de terrain aux volcans d'Ardèche, à destination de ma classe de Première S, a consumé une part déraisonnable de mon temps intellectuel et je n'ai guère trouvé le temps de lire ou de rédiger des articles sur mon blog bien que j'aie des lectures en magasin (en fait, surtout des BD). Cela me convient assez dans la mesure où je sors de trois mois d'intenses lectures !

J'ai néanmoins pris le temps de préparer ma troisième édition de ma rubrique mensuelle de microscopie avec cette coupe de feuille de Monocotylédone :
Les Monocotylédones se caractérisent (entre autres) par des feuilles possédant de nombreuses nervures toutes parallèles au lieu d'une seule nervure centrale comme chez les Dicotylédones. Sur cette photo de coupe de feuille de Monocotylédone, les grandes cellules à paroi verte (paroi de lignine) encadrent des petites cellules à paroi rouge (paroi de cellulose) qui sont les cellules des vaisseaux. Chacun de ces groupements de cellules rouges indique la présence d'un faisceau de vaisseaux. En d'autres termes, les Monocotylédones se caractérisent, en coupe, par la présence de plusieurs faisceaux de vaisseaux indépendants, au contraire des Dicotylédones.

Commentaires

Efelle a dit…
Intéressant et sympathique, merci pour les explications.
XL a dit…
oh Bart Simpson déguisé en superman ! (je sais ça se psychanalyse...)
Anudar a dit…
J'ai pas compris ?
XL a dit…
les amas de cellules colorées en bleu et rouge
Val a dit…
Ouah déjà je n'arrive pas à prononcer à haute voix le mot Monocotylédone.
Je viens de montrer cette coupe à mon ado. Elle me demande si tu parleras aussi de dissection. Je dois m'inquiéter là non ? ;-)
Anudar a dit…
@XL : je comprends mieux !

@Val : ça se prononce comme ça s'écrit ;) . Essaie de prononcer "cotylédon" pour commencer. Le reste vient tout seul. Pas de dissection, car en général ça ne se fait pas au microscope... Tout au plus à la loupe binoculaire si tu veux disséquer un petit insecte (style un Pyrrhocoris aptera, ce qu'en langage vernaculaire on appelle un gendarme).