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Affichage des articles associés au libellé corporate-fiction

Spirou et Fantasio tome 53

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Un nouveau Spirou , cela ne se rate pas, y compris quand - comme cet album - l'aventure qui nous est contée n'a pas grand-chose à voir avec la SF que l'on croise parfois dans cette vieille série... Résumé :  De retour sur Terre après son aventure dans la Lune, Spirou se trouve dans une très fâcheuse posture : un collectif de familles s'insurge contre la retranscription plus ou moins romancée de sa transformation en homme-singe qui aurait, semble-t-il, perturbé un certain nombre de jeunes lecteurs. L'avocate qui défend le collectif parvient à faire condamner le Journal de Spirou à payer une amende record d'un million d'euros, une sentence qui entraînera en fait l'arrêt d'un magazine publié sans interruption depuis soixante-quinze ans ! Par chance, un étrange individu, que Spirou a connu en tant que personnage de BD quand il était enfant, fait son apparition et propose de mettre le journal en relation avec des investisseurs en mesure de payer l

Heptagone

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J'ai eu l'occasion il y a quelques jours de chroniquer Forteresse de Georges Panchard . J'avais alors évoqué Heptagone comme une préquelle de ce livre, parce que cela correspondait aux informations que j'avais pu glaner ici ou là : il s'avère que ce n'est pas une véritable préquelle mais plutôt un livre-compagnon qui, en précisant certains éléments du contexte de Forteresse , permet une ré-immersion dans ce futur de corporate-fiction . Autant Forteresse possédait une structure adaptée aux formes de la chronique littéraire que j'ai adopté sur ce blog, autant Heptagone m'apparaît comme une juxtaposition de textes plus ou moins longs (du format de la nouvelle à celui du court roman) n'ayant pas de liens réels entre eux - hormis, bien sûr, celui de se dérouler dans le même univers, celui d'un futur assez proche où l'influence des Etats recule face à celle des firmes supranationales. Pour les besoins de cette chronique je vais donc avoir

Forteresse

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Un livre d'un auteur dont je n'avais encore jamais entendu parler. Il m'a été proposé par l'éditeur, afin de préparer un événement auquel je pourrai peut-être (j'espère) participer : on verra bien... Mais dans l'immédiat, place à la chronique ! Résumé : Dans un futur pas trop lointain, les firmes supranationales contribuent désormais à dessiner une carte géopolitique toujours animée. Les Etats-Unis ont disparu : leur ont succédé la République libre de Californie, la cité-Etat de New-York et surtout l'Union des Etats Bibliques Américains. En Europe, les violences de la Correction s'éloignent mais restent dans toutes les mémoires : une guerre civile où des musulmans intégristes ont tenté de prendre le pouvoir dans plusieurs pays. Dans un monde remodelé, il semble bien que les pouvoirs dominants ne soient plus ceux des Etats mais bel et bien ceux des supranationales : leurs dirigeants sont souvent plus influents que les chefs d'Etat - et à ce titre

Cleer

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Quatrième et dernier nominé du Prix des Blogueurs 2011, Cleer est sous-titré "Une fantaisie corporate" et emballé dans un habillage blanc percé d'un demi-cercle (demi-lune ?) laissant voir l'intérieur rouge de la reliure, un montage à ma connaissance inhabituel pour un Lunes d'Encre... Un objet plutôt intrigant, qui surprend dès le premier contact. Et ça, c'est avant toute lecture... Résumé : Cleer, c'est le Groupe, une transnationale âgée d'à peine dix ans et pourtant, sa marque épurée se voit déjà partout et commence à être l'objet d'un véritable culte. Be yourself , proclame son slogan - et il est vrai que le Groupe est reconnu comme l'une des entreprises les plus éthiques au monde... Au sommet de la hiérarchie de Cleer se trouve le Board, une assemblée d'individus surnommés les anges. Sous leurs ordres se trouvent les multiples organes qui assurent le bon fonctionnement de la transnationale, engagée dans de multiples secteu