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Affichage des articles associés au libellé Eduardo Mendoza

Sans nouvelles de Gurb

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Cela fait plusieurs années que j'évoque ici, de temps en temps, ce titre fameux d' Eduardo Mendoza  : il est temps je crois de lui faire un sort... Résumé :   Que font deux extraterrestres dont la soucoupe se pose dans un quartier périphérique de Barcelone ? Afin de rester incognito, ils s'empressent d'utiliser les ressources intellectuelles et techniques supérieures dont ils disposent - et c'est ainsi que Gurb le copilote est envoyé en reconnaissance par son supérieur hiérarchique sous les traits de l'être humain dénommé Madonna... Quelques heures plus tard, sans nouvelles de Gurb, le capitaine du vaisseau prend la décision difficile de partir à sa recherche. Il ne sait pas encore à quel point la vie des êtres humains, en apparence si simpliste, va se révéler difficile à comprendre mais pourtant riche en plaisirs insoupçonnés... Eduardo Mendoza aime Barcelone d'un amour vache : bon nombre de ses romans s'y déroulent, ses personnages truculents s'éti

Le dernier voyage d'Horatio II

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Eduardo Mendoza , s'il est connu surtout pour son écriture humoristique, a produit le plus souvent dans cette veine des romans policiers déjantés - comme c'est le cas par exemple pour La grande embrouille - où il questionne les travers de notre société actuelle. Il ne dédaigne toutefois pas la SF : je n'ai jamais parlé ici de son roman Sans nouvelles de Gurb , où un extraterrestre perdu à Barcelone cherche à remettre la main sur son coéquipier tout en tâchant de comprendre les bizarreries humaines. Le dernier voyage d'Horatio II est une parodie de  space-opera  qu'il me fallait lire depuis un long moment : c'est désormais chose faite. Résumé :  Horatio II est un commandant de Vaisseau incompétent, fainéant et surtout préoccupé par la perspective d'une retraite anticipée. Sur la base d'un chantage, on l'a forcé à monter à bord d'un astronef en mauvais état, en compagnie d'un équipage tout aussi incompétent que lui-même, et en charge

La grande Embrouille

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Je n'ai pas encore eu l'occasion ici de chroniquer du Mendoza. L'auteur espagnol, qui s'est illustré en SF humoristique à travers Sans Nouvelles de Gurb , dont je lie sur le champ la chronique enthousiaste du Traqueur Stellaire , est connu pour une quadrilogie policière à tendance loufoque dont les intrigues se déroulent en Espagne, sur une petite quarantaine d'années, quelque part entre la période post-franquiste et la grande crise des années dix. Le personnage principal, un fou à lier pas dangereux mais marrant, est devenu (depuis L'Artiste des Dames ) gérant - après maints passages en hôpital psychiatrique - d'un salon de coiffure aussi dégoûtant que minable... Résumé :  Cette fois-ci, c'est la crise : même au plus fort de cet Eté brûlant, il n'y a plus un seul client au salon de coiffure, pas même pour venir faire nettoyer ses cheveux imprégnés du mazout récolté lors d'un bain de mer, et son gérant, qui en a connu pourtant d'autre