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Affichage des articles associés au libellé Peter Watts

Bifrost numéro 108

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Le dernier numéro en date de Bifrost est consacré à Octavia E. Butler, que je n'ai encore jamais lue... Au menu de ce numéro 108 : Dans la rubrique Interstyles , pas moins de quatre nouvelles. Peter Watts avec Collatéral : Becker est une soldate cyborg, engagée dans une opération qui a très mal tourné puisque ses augmentations technologiques ont ciblé "sans raison apparente" un groupe de civils. Pour ses supérieurs, il s'agit de gérer les retombées médiatiques du problème... alors que pour elle, il s'agit de comprendre et d'accepter ce qu'il s'est passé. Les deux besoins pourraient être satisfaits grâce à l'aide d'une personnalité inattendue... Un futur dangereux où l'humanité vacille de ne pas trop savoir si ses outils augmentent son efficacité sans conséquences. Les interrogations de la soldate et son évolution au cours du récit sont d'une logique aussi implacable que glaçante. Sa déshumanisation progressive - de plus en plus évide

Bifrost numéro 64

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Cela fait plusieurs jours que je me suis procuré, dans le cadre d'une récolte lyonnaise, le numéro 64 de la revue Bifrost . Au menu de cette édition : Trois nouvelles dans la catégorie Interstyles . Le Malak de Peter Watts. Un récit orienté hard-science, où l'on suit l'éveil de la conscience et peut-être même (osons-le) de l'âme d'un drone de l'armée américaine. C'est un récit pas mal foutu même si la fin a le parfum désuet du réchauffé, pardon, du déjà-vu. Enfin, je n'hésiterai pas à y revenir à l'occasion. Un Port de Pêche de Xavier Mauméjan . Il s'agit d'un court planet-op' se déroulant sur une planète océanique. On pense un peu à Canisse à l'évocation de l'écologie hostile de cette planète Pontia, et puis non : c'est là une pièce de plus grande envergure. Je me demande si l'auteur va réutiliser l'univers de space-op' dans lequel sa nouvelle est plongée (au sens mathématique du terme). Cela me confir

Bifrost numéro 61

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Voici ma chronique du numéro 61 de la revue Bifrost que je lis depuis maintenant près d'un an. Au menu de ce numéro : Dans la rubrique Interstyles, deux nouvelles. L'Île de Peter Watts, un space-opera de la tendance hard-scientifique : tout est dit, sauf le "j'ai adoré" de rigueur, car c'est excellent. Le Paradoxe de Grinn de Thierry Di Rollo, histoire d'un lointain futur avec un immortel plein de morgue et inhumain à qui un simple être humain va enseigner la peur : assez original, et divertissant. La rubrique Ballades sur l'Arc et ses presque cinquante pages de critiques se conclut par un entretien de Xavier Mauméjan avec Pierre Cassou-Noguès. Des critiques, je retiens que les gars de Bifrost (en l'occurrence, Laurent Leleu) n'ont pas aimé beaucoup plus que moi le désastreux et très dispensable Sens interdit (qui gagnerait à l'être, interdit). L'entretien tourne autour des relations entre philosophie et science-fiction, une