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Maison occupée

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Une inquiétante nouvelle tirée d'un recueil de Cortazar , l'un des maîtres du fantastique argentin, dont j'ai déjà chroniqué la nouvelle La Nuit face au Ciel il y a quelques mois... Résumé : Une maison de famille, à Buenos Aires, où un frère et une soeur vivent seuls depuis des années, avec leurs souvenirs et leurs passe-temps, n'ayant pas besoin de travailler pour vivre. Que faire, alors, quand un soir le bruit tant redouté se fait entendre de l'autre côté de la porte en chêne qui partage la maison en deux ? J'avais déjà relevé la spécificité de Cortazar, par rapport à un Borges , de proposer un fantastique en forme de "greffe" sur un réel très ordinaire. Ici, le frère et la soeur mènent une vie d'une banalité presque désespérante : lectures pour l'un, travaux d'aiguille pour l'autre. Pourtant, sur ce quotidien, se greffe bientôt un péril jamais décrit mais de toute évidence terrifiant, et contre lequel une simple porte peut

La Nuit face au Ciel

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Quel rapport entre cette nouvelle et l'image ci-contre, que Ferocias ne devrait avoir aucun problème à interpréter ? Lisez-la au plus vite pour comprendre... Résumé : Une grande ville. Un homme qui conduit une moto. Un instant de distraction, un accident... une hospitalisation. Rien de très grave : il suffira d'une opération, d'un plâtre et de quelques jours de repos. Sauf qu'il y a la soif, cette soif dévorante qui l'obnubile. Et surtout ce mauvais rêve qui revient, qui le harcèle, à la moindre seconde de sommeil. Comme si... J'ai déjà eu l'occasion ici de parler de Borges et de son fantastique inquiétant où l'anormal et le transcendant s'infiltre dans la trame même du réel. Cortazar est un autre "grand" de la littérature latino-américaine. Argentin comme Borges, il a travaillé lui aussi dans le champ du fantastique et il me semble utiliser le fantastique selon un postulat différent. Ici, le fantastique ne s'infiltre pas d