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Affichage des articles associés au libellé Robert Charles Wilson

Vortex

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J'ai terminé avant-hier la lecture du troisième et dernier tome de la trilogie Spin de Robert Charles Wilson . Trilogie et auteur chers à maints de mes blogoconfrères (entre autres Gromovar , Guillaume Stellaire et Efelle ), les deux précédents volets ( Spin  et Axis pour ne pas les citer) ne m'avaient pourtant guère emballé : il me restait une ultime chance de saisir l'intérêt qu'ils portent à cette oeuvre primée... Résumé :  Quelques années après le Spin, une ère nouvelle de prospérité s'est ouverte sur Terre. A travers l'Arc des Hypothétiques, ces extraterrestres mystérieux qui ont emprisonné l'humanité sur son monde natal pendant trois décennies cependant que l'Univers vieillissait de quatre milliards d'années à l'extérieur, le pétrole d'Equatoria déferle sur les économies terrestres... et le taux de dioxyde de carbone atmosphérique atteint de ce fait des niveaux alarmants. Tandis que les jours de canicule se font de plus en plu

Axis

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Il y a une dizaine de jours j'ai chroniqué en ces lieux le fameux Spin , que plusieurs de mes blogoconfrères considèrent comme le grand-oeuvre de Wilson . Sorti pas enthousiasmé de cette lecture, j'ai quand même résolu de lire la trilogie jusqu'à son terme parce que j'ai bien envie de savoir, tout de même, ce que l'auteur avait derrière la tête... Résumé :  Le Spin a été levé. La Terre a réintégré un univers maintenant plus vieux de quatre milliards d'années : alors que le Soleil est enflé, prêt à la dévorer, une porte dimensionnelle que l'on appelle l'Arc s'ouvre maintenant et permet le passage vers un autre monde. Equatoria, nommée ainsi par métonymie à partir de son principal continent, est devenue la nouvelle frontière et sans doute le lieu où l'espèce humaine pourra s'abriter quand le Soleil rendra la vie impossible sur Terre. Qui dit nouvelle frontière dit aussi gouvernement pas tout à fait au point : sur Equatoria, les a

Anthologie des Utopiales 2012

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L'une des acquisitions aux Utopiales 2012 , et l'occasion de faire le tri des souvenirs. En effet, j'ai pu la faire signer par la plupart des auteurs qui l'ont alimentée... Les participations dédicacées seront signalés, dans ma chronique, par des lettres grasses . Préface de Roland Lehoucq et Ugo Bellagamba, qui nous livrent un texte amusant et court justifiant le thème de cette édition du festival nantais, à savoir, "Origines". Origo de Pierre Bordage , où un voyage vers l'origine des temps est au menu pour une équipe internationale. Le grand conteur qu'est Bordage s'est de toute évidence fait plaisir avec cette nouvelle pas exceptionnelle mais tout à fait sympathique, et tout à fait dans le thème, aussi. Fae-Space de Sara Doke  : à nouveau, un voyage dans l'espace, vers le premier contact... mais il se pourrait que ce premier contact ne soit pas tout à fait le premier... mais aussi que le contact réalisé en premier sur place ne soit

Spin

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Robert Charles Wilson est un auteur avec lequel j'ai pendant longtemps eu du mal. Il faut dire que j'étais peut-être mal tombé, n'ayant commencé son oeuvre qu'à travers certains de ses romans décrits comme les moins bons (les glauquissimes BIOS et Le Vaisseau des Voyageurs en passant par Darwinia , lequel est l'un des rares livres qui me soit tombé des mains). Et puis, grâce à l'insistance de certains de mes confrères blogueurs, j'ai lu en fin de compte Les Chronolithes et surtout Blind Lake  (prêté avec sympathie par l'ami Efelle ), bonnes lectures qui  m'ont incité à voir plus loin). C'est chose faite avec cette ouverture de trilogie, ce Spin que l'ami Gromovar considère comme indispensable ...  Résumé :  Tyler Dupree, un jeune garçon qui vit dans l'ombre des brillants jumeaux Jason et Diane Lawton, est un beau jour témoin de l'événement le plus inquiétant et le plus lourd de sens de toute l'Histoire de l'humani

Blind Lake

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Un livre dont la couverture intrigante, et inquiétante, m'avait attiré à une époque, mais sur lequel je ne m'étais pas penché à cause de ma profonde méfiance à l'égard de la SF de Robert Charles Wilson . Grâce à la sympathie de l'ami Efelle qui me l'a prêté (il y a environ huit mois...), en voici ma chronique. Bien entendu, ne manquez pas la sienne ! Résumé : Dans un futur pas trop éloigné, la technologie de "l'OEil", reposant sur des dispositifs quantiques O/BEC, permet d'obtenir, par reconstruction mathématique, des films tout droit venus d'exoplanètes lointaines. Deux installations, à Crossbanks et Blind Lake, surveillent pour la première un monde océanique sans vie animale et pour la deuxième une planète plus aride, où existe une espèce intelligente. En particulier, Blind Lake filme la vie du "Sujet", appelé parfois aussi le "Homard" en raison de son apparence : nombre de chercheurs tentent de comprendre, par l

Les Chronolithes

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J'ai déjà eu l'occasion de lire du Wilson, mais c'était il y a quelques années, avant de tenir mon blog. Je garde un très mauvais souvenir de mes trois essais en la matière. Dans l'ordre, BIOS , Le Vaisseau des Voyageurs et Darwinia : trois romans bizarroïdes, pas très exaltants (le troisième, au passage, m'est tombé des mains) et qui surtout m'ont permis de cataloguer leur auteur. Wilson est l'un de ces types qui sont obnubilés par l'idée d'une réalité transcendante. Derrière notre perception de l'univers, c'est forcé, se cache - pour eux - une réalité plus vaste. Laquelle réalité, sur la nôtre, exerce une influence peu compréhensible. La fin de BIOS est en ce sens caractéristique. Or pour moi, depuis Borges , il est devenu très difficile de parler d'intrusion dans le réel d'une réalité différente, très difficile et peut-être même impossible sans redites. Et il se trouve que ni l'écriture, ni la pensée de Wilson sont à mon

L'O10ssée

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Cadeau reçu dans le cadre des célébrations des dix ans de la collection Folio SF , je n'avais pas encore trouvé le temps de critiquer ce petit opuscule fort intéressant, ma foi, et qui a la bonne idée de proposer un certain nombre de récits uchroniques parmi les dix annoncés... En lettres grasses, mes appréciations. La route de Jérusalem (Mary Gentle) : dans un XXème siècle uchronique, l'ordre du Temple (qui a été pour nous détruit par Philippe le Bel au XIVème siècle) est le bras militaire d'une église dont le pouvoir s'étend sur le monde tout entier. Pouvoir contesté : il y a toujours une "sale guerre" en cours quelque part, menaçant l'équilibre des soldats de la foi pris entre leurs voeux d'obéissance à la hiérarchie et le pouvoir médiatique grandissant de l'ère de l'information. Une nouvelle distrayante mais sans plus, et qui finit un peu en queue de poisson, à mon sens. Kenningar (Jean-Philippe Jaworski) : Egill Skallagrimson

Utopiales 2009 : Anthologie officielle

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Ces derniers jours, j'ai lu en alternance l'anthologie officielle des Utopiales 2009 avec d'autres livres... Cette anthologie est organisée autour de la question "des mondes meilleurs ?" et il s'avère que, dans la plupart des cas, les mondes qui nous sont présentés n'ont rien de meilleur. Ou en tout cas, rien de meilleur à mon sens à moi. Au menu : Une préface de Ugo Bellagamba : réel/virtuel, liberté/hypocrysie. Un discours bien conduit, convaincant, rappelant bien le rôle de la SF dans l'avancement d'une réflexion quant au monde qui nous entoure. Le rôle de l'imagination, du rêve, est central dès lors qu'il s'agit de critiquer ce qui nous paraît trop "évident". Robert Charles Wilson, Les Perséides . Un astronome amateur fait la rencontre d'une jeune femme entourée d'une bande d'amis plutôt spéciaux, dont l'un d'entre eux estime qu'après avoir investi la biosphère, l'évolution va se mettr