Bifrost numéro 78

Le croirez-vous ? Cet article me permet d'inaugurer le tag Ursula K. Le Guin sur mon blog. Au menu de ce Bifrost numéro 78, se trouvent en effet de vrais morceaux de cette auteure que j'ai assez peu croisée dans mes lectures...
  • Dans la rubrique Interstyles, trois nouvelles réjouissent l'esprit du lecteur :
    • Ceux qui partent d'Omelas est signée par Ursula K. Le Guin. Une ville aux allures d'utopie, où n'existent ni le crime ni la haine, où chacun s'emploie au bonheur et à la joie de tous... à moins que ? Déjà lue jadis dans une édition Librio (une anthologie qu'avait dirigée Jacques Sadoul), une courte nouvelle qui m'est aussitôt revenue en tête. Comme quoi, j'avais déjà lu du Le Guin, je l'avais juste oublié.
    • Ethfrag de Laurent Genefort. Le professeur Borigonkar est l'un des plus grands spécialistes humains de la physiologie hodgqin. En l'an 727 après l'arrivée sur Omale, voici que la reh humaine est en train de faire reculer son ennemi hodgqin sur tous les fronts : c'est le moment de frapper un coup décisif... et quoi de mieux que de monter un camp d'étude sur les hodgqins pour mieux les comprendre et développer de nouvelles armes ? Un texte très intense et très bien construit, adoptant la forme du journal d'un exobiologiste qui s'est dévoyé lui-même. Fascinant et passionnant.
    • Le Mot de Déliement par Ursula K. Le Guin à nouveau. Un magicien, prisonnier du pouvoir d'un de ses adversaires les plus terrifiants, épuise toute sa force à tenter de s'échapper... En sera-t-il capable ? Existe une autre façon de vaincre son ennemi ? Petite pièce fantasy qui ouvre si j'ai bien compris l'oeuvre maîtresse (Terremer) de l'auteure, cette nouvelle n'est pas déplaisante à lire même si je n'ai pas saisi son propos.
  • Dans les Carnets de Bord, on notera :
    • L'abondant dossier de critiques : cette fois-ci, je l'ai lu, et je n'ai pas repéré grand-chose d'intéressant. La production contemporaine m'apparaît toujours aussi négativiste et c'est bien dommage.
    • Le dossier Ursula K. Le Guin. Connaissant très peu cette auteure je me suis cantonné à feuilleter l'article donnant quelques repères biographiques.
    • La rubrique scientifiction qui, troisième folie Star Wars en ligne de mire, nous parle... de la Force ! A moins qu'il ne faille plutôt dire l'Energie, comme nous l'explique Roland Lehoucq. On apprendra ainsi qu'il est possible de calculer quelle puissance dégagent Yoda et Palpatine (le premier fournit cent kilowatts par seconde, alors que le deuxième quand il projette ses éclairs de Force en fournit pas moins de dix mégawatts soit donc cent mille fois plus !). On apprendra aussi que les sabres-laser des Jedi et autres Sith ont besoin pour fonctionner d'une quantité d'énergie équivalente à celle fournie par une centrale nucléaire. Comme quoi, même dans une galaxie lointaine et  un passé reculé, on ne peut s'abstenir de trouver les bonnes piles pour ses jouets...
Une livraison assez intéressante et qui va m'amener à chroniquer aussi le numéro suivant, que j'ai reçu ces jours-ci...

Commentaires

Ne prends pas mal ma remarque, mais un dossier Bifrost est conçu pour faire découvrir un auteur ; tu ne connais pas Le Guin, donc tu... t'abstiens de lire le dossier qui doit te la faire connaître ? ^^
Anudar a dit…
Yep, tout à fait. J'aime bien faire mes découvertes moi-même... comme et quand j'en ai envie :)
A.C. de Haenne a dit…
C'est dommage de passer à côté. Je suis comme toi, je ne connaissais pas (vraiment) le cas Le Guin et le dossier qui lui est consacré m'a permis d'en savoir un peu plus et donné envie d'aller approfondir en allant la lire.

Après, bien sûr, chacun fait comme il le sent.

A.C.
Anudar a dit…
Disons que je préfère tester l'écriture et quelques textes d'un auteur avant d'aller voir plus loin, en général. Ici, en fait, j'étais déjà convaincu après avoir lu la rubrique Interstyles. Et de toute façon le nom de Le Guin possède un certain aura.

De la même façon, et à l'inverse, plus je lis certains auteurs et plus je me rends compte que je ne supporte pas ce qu'ils font.
A.C. de Haenne a dit…
Oui, chacun fait comme il le sent. Moi, les Bifrost, je prends le temps de les dévorer de la première à la dernière page (bon, en terminant par les nouvelles).

A.C.