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Le Vide en littérature

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Il faut avoir un certain culot pour oser donner à un livre un titre incluant le mot "Vide". Il faut en avoir encore un peu plus pour écrire une Trilogie du Vide . Si je vous dis Peter F. Hamilton, ça vous étonne ? Est-ce que ce nom vous dit quelque chose ? Hamilton est connu du grand public en France depuis sa grande trilogie The Night Dawn ( L'Aube de la Nuit ). Allez... Rupture dans le réel , vous devez bien connaître ce titre. C'est le premier tome d'un space opera gigantesque en envergure ainsi qu'en ambition, et qui est à mon sens responsable du renouveau du genre pendant les années 1990 tout comme Les Cantos d'Hypérion (dont il faudra que je parle un jour). Et quand je dis gigantesque, c'est tout d'abord à cause de ceci : L'envergure ne fait pas tout, et si The Night Dawn permet d'identifier Hamilton comme l'un des créateurs d'univers les plus prolixes de la littérature mondiale, je pense pouvoir oser dire que cett

"Le Livre"

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Un jour, à une époque lointaine à présent, j'ai suivi des cours de latin. Mon professeur, qui était aussi celui que j'avais en français en Quatrième/Troisième, nous a expliqué un jour que les Romains désignaient parfois Rome par le mot "Urbs" : "la Ville". En d'autre termes, pour les Romains, Rome n'avait pas besoin de nom particulier : dire "la Ville" suffisait. Notre professeur avait conclu en substance et avec franc-parler : les Romains avaient les chevilles enflées. Vous l'avez compris, cette courte introduction a pour intention de magnifier l'importance de l'oeuvre dont je vais parler ici, à savoir, le Dune de Frank Herbert. Dès le début, soyons clairs. Vous n'avez peut-être pas encore entendu parler de Dune , ou peut-être que si, par ouï-dire... Peut-être que vous détestez la Science-Fiction (SF), peut-être que c'est un genre que vous tenez pour mineur ou négligeable... Néanmoins, il est un fait que nul n

"C'est au début que les équilibres doivent être précis..."

Aujourd'hui, je suis entré dans la blogosphère. En riant, mon père dit volontiers : "ce n'est pas parce que l'on a rien à dire qu'il faut se taire..." Disons que j'ai eu envie de prendre la parole ; mais pour autant, ai-je quelque chose à dire ? Et sur quoi ? J'ai comme représentation que l'on peut être intéressant si l'on sait de quoi on parle. Or, j'ai pour ambition d'être intéressant lorsque je parle, sinon, j'aime encore mieux ne rien dire, ou mieux, ne rien avoir à dire. On dit de la culture que c'est ce qu'il reste quand on a tout oublié. Comme je suis affecté de l'épouvantable défaut de ne jamais rien oublier, ce blog sera celui d'un inculte assumé, pour qui le mot "bibliothèque" est à comprendre presque d'une façon étymologique : "boîte à livres". Je parlerai donc surtout ici de livres, et surtout de ceux que je connais - pour la raison sus-citée : livres que je viens de l