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Bifrost numéro 63

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Je me suis procuré hier le dernier numéro paru de la revue Bifrost . Ce numéro a ceci d'intéressant (bien entendu, en particulier) qu'il s'agit d'un spécial Frank Herbert - et vous savez ce que j'en pense... Au menu de ce numéro : Dans la rubrique Interstyles, quatre nouvelles dont deux du Maître en personne. Semence (déjà publiée auparavant dans l'anthologie Le Prophète des Sables chez Pocket) est un planet-opera écrit par le Maître, une histoire de terraformation difficile où les personnages principaux, constatant l'échec de la méthode prévue (implanter sur leur nouvelle planète les plantes et les animaux sélectionnés sur Terre) se résignent peu à peu à ruser avec les lois de l'évolution pour produire des espèces viables, en imitant ainsi les faucons qui ont réussi à survivre (notons que dans Dune , le faucon est l'emblème de la Maison des Atréides). Le Clin d'oeil du Héron , de Jean-Claude Dunyach, une énigmatique nouvelle où un h

Bifrost numéro 62

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J'ai lu ces derniers jours le numéro 62 de la revue Bifrost . Voici, comme d'habitude, mon retour sur lecture. Dans la section Interstyles , deux nouvelles : Kilimandjaro , une lo ooo ngue nouvelle de Mike Resnick ( Kirinyaga ). Il va de soi que ledit Kirinyaga m'étant tombé des mains lorsque je m'y étais intéressé, j'ai attaqué cette lecture au minimum, disons, avec méfiance. A ma surprise, je n'ai pas eu pour autant de difficultés pour entrer dans cette novella. Sans doute suis-je moins borné qu'il y a quelques années. Nonobstant, cette novella ne m'a pour autant pas beaucoup convaincu. C'est bien écrit, c'est bien ficelé, tout se tient du début jusqu'à la fin. Et pourtant, je ne comprends pas très bien le propos de l'auteur. Faut-il croire que pour lui, la seule vraie utopie serait celle d'un monde capitaliste ? Je préfère penser que, dans mon inculture, je n'ai su percevoir toute la fulgurance de l'auteur, de tou

Bifrost numéro 61

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Voici ma chronique du numéro 61 de la revue Bifrost que je lis depuis maintenant près d'un an. Au menu de ce numéro : Dans la rubrique Interstyles, deux nouvelles. L'Île de Peter Watts, un space-opera de la tendance hard-scientifique : tout est dit, sauf le "j'ai adoré" de rigueur, car c'est excellent. Le Paradoxe de Grinn de Thierry Di Rollo, histoire d'un lointain futur avec un immortel plein de morgue et inhumain à qui un simple être humain va enseigner la peur : assez original, et divertissant. La rubrique Ballades sur l'Arc et ses presque cinquante pages de critiques se conclut par un entretien de Xavier Mauméjan avec Pierre Cassou-Noguès. Des critiques, je retiens que les gars de Bifrost (en l'occurrence, Laurent Leleu) n'ont pas aimé beaucoup plus que moi le désastreux et très dispensable Sens interdit (qui gagnerait à l'être, interdit). L'entretien tourne autour des relations entre philosophie et science-fiction, une

Récolte lyonnaise du 26 Avril

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Lors d'une journée à Lyon, estivale au mépris du vent fort et de la date, j'ai trouvé moyen de charger un peu plus les rayonnages de la Grande Bibliothèque, à l'aide (entre autres) de l'excellente librairie lyonnaise Decitre. A l'honneur, un livre de Norbert Merjagnan, suite de son premier roman Les Tours de Samarante , que j'avais lu à l'Eté 2009, c'est à dire avant d'ouvrir mon blog. J'en ai gardé le souvenir d'un page-turner mais dont le propos m'avait quelque peu échappé. S'il s'avère que c'était l'ouverture d'une trilogie, je comprends mieux pourquoi et j'attends beaucoup de ce deuxième opus. Au passage, l'un de mes confrères blogolecteurs a fait une lecture d'un Norbert Merjagnan il y a peu de temps et comme à l'accoutumée, j'ai oublié qui... S'il peut me transmettre l'adresse de sa critique afin que je puisse établir un lien interne lorsque je publierai la mienne, cela m'ar

Bifrost numéro 60

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J'avais un peu fait la gueule en prenant connaissance du thème du dernier numéro de Bifrost . Il faut dire que, twilighteries aidant, j'ai un très fort préjugé sur le ressort du vampirisme en littératures de l'imaginaire. Préjugé de toute mauvaise foi, et tout à fait gratuit, car je n'ai jamais lu la moindre histoire de vampires (sauf peut-être Invasion galactique de Van Vogt, et j'avais trouvé ça d'un tel mauvais goût que j'ai arrêté aussitôt ma découverte de cet auteur alors que quelques temps plus tôt, du même, j'avais dévoré La Faune de l'Espace ). Je vais être même très clair : pour moi, le genre a connu un véritable retour en grâce ces dernières années auprès d'un public très particulier, celui de certaines adolescentes, grâce au fameux Twilight , dont ma connaissance est limitée aux "aaaahhhh, hiiiihhhh, Edward, Edwaaaard ! Il est bôôôôhhhh !" des jeunes groupies , qui n'engagent guère, vous le reconnaîtrez, à conduire un

Bifrost numéro 59

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Entre d'autres lectures, j'ai pris le temps de regarder certains articles du numéro 59 de la revue Bifrost , qui tourne autour de J. G. Ballard. Autant j'avais aimé le numéro 58, autant celui-ci m'a moins convaincu. Il est vrai que Ballard n'est pas l'auteur de SF que je connais le mieux, sans doute parce que le seul de ses livres que j'aie lu dans le détail ( La Forêt de Cristal ) ne m'a pas emballé. J'avais tenté de lire Le monde englouti mais ce livre m'était tombé des mains. Il est vrai que c'était il y a une bonne dizaine d'années, ce qui veut dire que je pourrais peut-être m'y remettre à présent avec plus de succès... Au menu de ce numéro spécial Ballard : Pas moins de cinq nouvelles dans la rubrique Interstyles. Autobiographie secrète de J. G. B.****** par Ballard lui-même : B. se réveille un jour pour découvrir que son voisinage, la ville et sans doute le monde tout entier sont désertés... Vermilion Dust de Jac

Bifrost numéro 58

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Je me suis enfin lancé dans la célèbre revue Bifrost . Et je me dois d'en informer ceux qui l'ignorent : ça déchire... Au menu de ce cinquante-huitième numéro, que trouve-t-on ? Trois nouvelles tout d'abord : Trois hourras pour Lady Evangeline de Jean-Claude Dunyach, Miroirs mutilés de Claude Ecken et Rempart de Laurent Genefort. J'ai eu beaucoup de plaisir à les lire. En fait, je ne les ai pour ainsi dire pas lâchées avant d'en être venu à bout, allant jusqu'à veiller jusqu'à une heure pas des plus raisonnables pour un Lundi matin afin de terminer Trois hourras... qui est une excellente nouvelle : concise, efficace et fascinante. Rempart de Laurent Genefort est à la fois drôle et grave dans le thème choisi, une forme d'invasion extraterrestre inédite. Miroirs... est celle qui m'a le moins plu, sans doute parce que son thème (l'incursion dans notre vie quotidienne de l'intelligence artificielle par l'intermédiaire de la rob