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Star Trek into Darkness

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J'avoue très volontiers ne pas bien connaître Star Trek . Mis à part quelques épisodes de la série télévisée, celle des années 60 bien sûr, je dois reconnaître n'avoir jamais eu l'occasion de voir les premiers films, ceux qui sont sortis au plus fort de la première folie Star Wars - univers de space-opera concurrent dont je suis plus volontiers fan - et j'ignore une très grande partie du contexte historique du Trekverse. Néanmoins, j'avais apprécié - à sa sortie en 2009, soit donc avant l'ouverture de mon blog - le "reload" représenté par le Star Trek de J. J. Abrams (lequel a réalisé plus tard Super 8 ). C'était suffisant pour m'inciter à me déplacer pour voir le deuxième opus de ce reload : chose faite hier soir. Résumé :  Lors d'une mission pas très officielle, Kirk a eu l'occasion de violer un certain nombre de règlements de Starfleet : non content de faire enrayer par Spock un cataclysme volcanique menaçant d'éliminer

Points chauds

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En Mai 2010 , et donc au tout début de la jeune vie de ce blog, je faisais ma première lecture de la revue Bifrost : il s'agissait du numéro 58 , avec son dossier consacré à Laurent Genefort . Parmi les nouvelles publiées dans la rubrique Interstyles, figurait Rempart , signée par l'invité du numéro : excellent texte riche en contexte et en interrogations... au terme de la lecture duquel je m'étais demandé s'il existait un lien entre lui et le fameux Omale (dont on devrait parler en ces lieux dans les semaines qui viennent). Aussi avais-je été intéressé, dès le départ, d'apprendre la publication du présent livre, véritable retour en mode augmenté à l'univers de Rempart : sans surprise, ce fut l'une de mes acquisitions lors de mon passage aux Utopiales 2012 , et une acquisition qui plus est dédicacée. Résumé :  Au début du XXIème siècle, s'ouvrent les premières Bouches : véritables portes trans-spatiales qui peuvent amener les gens vers des mond

Summer Star Wars Episode I : la déclaration d'intention

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Après l' Episode IV , le V et le VI , le célèbre challenge estival du RSFBlog nous revient avec une préquelle inaugurant sans doute une nouvelle trilogie. En tant qu'amateur de space-opera , et ayant pris goût (depuis avant mon entrée dans la blogosphère, tout de même) aux voyages spatiaux pendant l'Eté, je me devais bien sûr d'annoncer ma participation, et ce d'autant plus que je dispose d'une petite pile à lire tout à fait dans le thème... A mon menu personnel, on devrait trouver : Du Thomas Day . Du Christian Léourier . Du Pierre Bordage . Sans doute du Robert Silverberg, histoire d'inaugurer le TAG sur ce blog... Et bien d'autres que je n'ai pas encore inventoriés, mais je pense pouvoir dire d'ores et déjà qu'il n'y aura que peu de nouvelles acquisitions. Il est temps de faire diminuer la PàL ! Notez que ce challenge pourra se marier à plaisir avec les challenges Silverberg (du Traqueur Stellaire ) et JLNN (de Lune

La vidéo SF du mois - Juin 2013

Avec le premier Juin, voici le retour de la rubrique mensuelle... Je vous propose cette fois-ci Prime Evil , un court-métrage d'animation sans paroles très réussi ! Bon voyage jusqu'aux temps maastrichtiens ...

L'Aventure de la Cité ultime

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De Sylvie Denis j'ai déjà chroniqué ici La Saison des Singes et sa suite L'Empire du Sommeil : je ne connais cependant que très peu son oeuvre, pour le moment. Avec cette nouvelle parue au format numérique, je tenais une occasion d'aller plus loin... Résumé :  Sherlock Holmes a pris ses aises chez son ami le docteur Watson. Un beau jour, pourtant, apparaissent devant eux deux individus étranges, tout droit venus du cent-vingt-sixième siècle, qui les emmènent de force dans le futur lointain duquel ils proviennent... C'est que, là-bas, l'espèce humaine vit maintenant sur la Lune après avoir rendu la Terre inhabitable. Or, dans cette culture pacifiée, des meurtres atroces ont été commis sans que nul ne parvienne à identifier l'assassin. Les méthodes de Holmes suffiront-elles à percer le mystère qui pèse sur la Cité ultime ? Ces derniers temps, je m'intéresse de plus en plus aux thématiques liées à la post-humanité. Cette nouvelle, en un temps fictio

France Five

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Vous avez peut-être eu l'occasion de croiser, à un moment ou à un autre de votre enfance, l'inénarrable Bioman  dont la parodie par les Inconnus est à juste hurler de rire. J'ai moi-même beaucoup aimé Bioman étant gosse et, comme j'ai eu l'occasion de le dire à mon bon ami l'excellent professeur K. (lequel titre, bien qu'appartenant à un amateur de mangas plus éclairé que je ne le serai jamais, procède plutôt de sa spécialité ès. Jean-Jacques, d'ailleurs, courez-y  !) les premiers visages japonais vus dans ma vie n'étaient autres que ceux des acteurs de cette série. Si d'autres petits français ont eu, à la même époque, le même parcours que moi, et si beaucoup d'entre eux ont dû à un moment ou à un autre jouer à Bioman comme à d'autres époques on jouait aux cow-boys, bien peu sont allés jusqu'au bout de leur passion biomanesque en dégainant leurs caméras. Je ne parlerai pas ici de la très parodique mais excellente série Bit

The Plague

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Lue la semaine dernière sur le conseil du Traqueur Stellaire (ne pas manquer, au passage, la chronique enthousiaste qu'il en fait ), cette nouvelle a été publiée dans Nature . Ouais, la revue à très haut facteur d'impact où nos chercheurs se doivent de publier pour faire parler de leurs travaux : j'ignorais qu'elle accueillait une page de fiction, chose que bien entendu j'approuve... Résumé :  Quelques décennies après une véritable apocalypse nanotechnologique, deux groupes d'êtres humains survivent sur Terre : ceux dont les ancêtres ont eu la possibilité de s'abriter sous dôme et d'échapper à la contamination, et... les autres. Peu nombreux, ils vivent désormais selon les règles d'une symbiose contrainte avec des nano-parasites. Sont-ils des malades à sauver ou bien... les premiers représentants d'une post-humanité ? Partant du cauchemar nanotechnologique le plus classique (celui de la "gelée grise" ) l'auteur questionne e

La grande Embrouille

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Je n'ai pas encore eu l'occasion ici de chroniquer du Mendoza. L'auteur espagnol, qui s'est illustré en SF humoristique à travers Sans Nouvelles de Gurb , dont je lie sur le champ la chronique enthousiaste du Traqueur Stellaire , est connu pour une quadrilogie policière à tendance loufoque dont les intrigues se déroulent en Espagne, sur une petite quarantaine d'années, quelque part entre la période post-franquiste et la grande crise des années dix. Le personnage principal, un fou à lier pas dangereux mais marrant, est devenu (depuis L'Artiste des Dames ) gérant - après maints passages en hôpital psychiatrique - d'un salon de coiffure aussi dégoûtant que minable... Résumé :  Cette fois-ci, c'est la crise : même au plus fort de cet Eté brûlant, il n'y a plus un seul client au salon de coiffure, pas même pour venir faire nettoyer ses cheveux imprégnés du mazout récolté lors d'un bain de mer, et son gérant, qui en a connu pourtant d'autre

Whisky vaudou

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Sollicité par l'auteur , j'ai accepté de lire et chroniquer cette nouvelle policière dans le cadre du challenge JLNN de Lune . Résumé :  Wilson Amarachi, détective privé, partage avec ses lointains homologues des années 30 un goût solide pour le whisky et  un talent pour tomber dans des affaires glauques à souhait. Cette fois-ci, c'est un riche bourgeois de Chicago qui le convoque pour enquêter sur la mort, qu'il soupçonne criminelle, de son frère passionné par le jeu. Pour le client, la clé de l'énigme se trouve au fin fond du secteur noir de la ville, là où seul Amarachi possède une chance de la trouver ; pour faire bonne mesure, il précise au détective qu'il ne verrait pas d'un mauvais oeil qu'un accident arrive au tueur de son frère. Or, dans le cercle de jeu visité par Amarachi dans le cadre de son enquête, il s'avère que les gens qui savent ont peur, de toute évidence, au point de vouloir le passer à tabac pour quelques questions posées

Celui qui venait du Froid

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Dans le cadre du challenge JLNN de Lune , j'ai reçu cette nouvelle au format numérique de la part des éditions ActuSF . Place donc à la chronique ! Résumé : Une éducatrice pour jeunes aveugles emmène ses protégés pour une visite au musée : pour ces enfants qui ne connaissent ni la lumière, ni la couleur, les sons, les odeurs, les goûts et surtout les textures représentent les seuls points d'accès à la sensibilité physique. De ce fait, le directeur du musée les autorise, à titre exceptionnel, à manipuler certaines oeuvres mises au rebut. Pourtant, alors qu'une exposition d'art contemporain, à base de mobiles odorants aux formes organiques, envahit les étages supérieurs du musée, il semble que les oeuvres d'art oubliées à la cave ne sont plus tout à fait inertes, comme si une menace pesait dans l'air conditionné du sous-sol... J'aime beaucoup (déformation professionnelle, peut-être) quand la SFFF implique des personnages d'enfants ou d'adoles

Bifrost numéro 70

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Après un numéro 69 qui m'avait laissé plutôt dubitatif , la revue Bifrost nous propose cette fois-ci un thème plus classique et consensuel (ou pas) en faisant se mettre à table un auteur, en l'occurrence, Stephen Baxter . Au menu de cette livraison : Dans la section Interstyles , pas moins de cinq nouvelles cette fois-ci dont deux de Baxter lui-même. L'Invasion de Vénus par Baxter : alors qu'un engin spatial vient tout juste d'être détecté à son entrée dans le Système Solaire, les millénaristes apocalyptiques (ou non) s'agitent en attendant la réalisation de leurs fantasmes. Dit comme ça, j'ai envie de dire que cette nouvelle ne paie pas de mine mais en rester là serait scandaleux, or, en dire plus serait en dire trop... J'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui m'apparaît tout à fait dans lignée du Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke. La Tête raclant la Lune de Catherine Dufour : sans doute dans les années 80 (celles du XXIèm

La vidéo SF du mois - Mai 2013

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En ce jour de Fête du Travail, je suis tombé sur un court-métrage fascinant. The Device ( L'Instrument ) vous montre pourquoi il faut toujours rapporter ce que vous découvrez sur un trottoir aux objets trouvés...