La Grande Bibliothèque d’Anudar

Comme l'année dernière , je vais participer à la Convention Nationale de SF . L'édition Nemo 2018 a deux particularités : Après les chaleurs de l'été grenoblois en 2017, la Convention investit la ville d'Amiens, ce qui fut déjà le cas en 2014. La Convention nationale est jumelée cette année à la Convention européenne Eurocon 2018 . L'occasion sera donc belle, je l'espère, aussi bien pour des retrouvailles que pour de nouvelles rencontres, d'autant plus que je participe aux Conventions du jeudi 19/07 jusqu'au samedi 21, l'événement finissant quant à lui le dimanche 22. Je vais conclure cette note de service en signalant qu'un compte-rendu de ma présence à la Convention est prévu pour le 23. D'ici là, restez en ligne !

Isaac Asimov est un auteur que j'ai beaucoup lu, par le passé, au point à une époque d'avoir voulu chercher chacun de ses textes de fiction afin de m'y intéresser au plus près. La production du Bon Docteur étant ce qu'elle est, il m'arrive encore et toujours - même si c'est de loin en loin - de mettre la main sur de nouveaux textes... Ce fut le cas lorsque j'ai découvert ce recueil - merci au passage à Markus de la librairie Temps-Livres  - et que je me suis attelé à sa lecture... La voie martienne , texte éponyme du recueil : à bord d'un vaisseau de Récupérateurs martiens, Ted et Esteban prennent connaissance de la dernière vidéo de propagande d'un certain Hilder qui désire limiter le gaspillage des ressources naturelles de la Terre. Il vise en particulier le voyage spatial qui gâche d'après lui des quantités effrayantes d'eau, et son discours séduit de plus en plus de terriens. Or si les exportations d'eau viennent à s'interro

Exemplaire spécial de la Grande Anthologie, qui était offert avec le numéro 54 de la revue Actuel . La rangite est cette maladie qui conduit le patient à entreprendre des rangements d'une amplitude peu raisonnable compte-tenu de l'enjeu : gravissime dans sa version chronique, elle est en revanche tout à fait bénigne dans sa version ponctuelle puisque ses conséquences les plus déplaisantes (à savoir une bonne suée liée au déplacement d'objets voire à la construction d'aménagements destinés au rangement) sont réputées passagères. Et donc, et malgré mon aversion pour cette activité : parfois, je range. Ou bien je prévois de ranger. Ce qui, dans certains cas, me conduit à découvrir des choses étonnantes. La Grande Anthologie de la Science-Fiction est un véritable monument de - et à - nos genres : une collection mythique de livres thématiques rassemblant des textes d'auteurs anglo-saxons de l'âge d'or (plus ou moins). Je l'ai découverte grâce à mo

Avant-dernier tome de la série Survivants , spin-off des Mondes d'Aldébaran de Leo , cet album annonce la couleur avec une couverture où les initiés reconnaîtront aussitôt une superstructure produite par une mantrisse... Résumé :  Le verdict astronomique est tombé, implacable et terrifiant : Manon, Alex et les deux Holorans ont fait un nouveau bond dans le temps lorsqu'ils sont passés à travers l'anomalie quantique, et sont désormais à 93 ans dans le futur ! Alors qu'ils s'apprêtent à rentrer à la maison, l'avion des Holorans survole la ville flottante des ravisseurs de Djamile : les étranges pieuvres amphibies ont elles aussi franchi la muraille du futur. Manon prend la décision de prêter main-forte aux Holorans dans leur expédition punitive, qu'Alex trouve désespérée puisqu'il s'agit d'arracher Djamile à une ville toute entière. A bord de la ville flottante, les attend un carnage sans nom, mais aussi leur amie et un de leurs compagnons

Cette nouvelle de Nancy Kress , la quatrième de son recueil Danses aériennes , je l'avais déjà lue dans l' Anthologie des Utopiales 2012 où elle était parue sous le titre La finale . Quelques années plus tard, je ne vois pas grand-chose à rajouter à ce que j'en disais alors - à savoir : Vous passez d'une idée à l'autre, en suivant le fil de vos pensées ? Imaginez que pour un médecin quelque peu savant fou sur les bords, voire même au milieu, ça soit un symptôme, et qu'il se mette en tête d'éliminer ce qu'il appelle des "parasites" afin d'en arriver à une concentration optimale... Voilà une voie originale vers la post-humanité . C'est bourré d'humour corrosif et ça parvient même à être inquiétant, sur la fin : bravo !

Il y a trois ans, la franchise Jurassic Park est revenue sur les écrans à travers un film dont le titre - Jurassic World - annonçait un renouvellement dans la continuité : c'était en tout cas ce que j'en attendais. Le film, que je n'ai pas (encore) chroniqué, m'a fait une impression mitigée : outre les grosses bêtes habituelles et la machine commerciale du parc promise au dérapage, quelques scènes "hénaurmes" témoignaient du désir de l'équipe du film de faire plus gros, plus dentu et plus surprenant que les précédents. Une fois de plus, le parc une fois évacué, les dinosaures se trouvaient libres sur leur île... mais pour autant, seraient-ils laissés en paix par les êtres humains - à commencer par leurs créateurs ? Résumé :  Le parc Jurassic World a fermé ses portes, mais les dinosaures d'Isla Nublar n'en ont pas fini avec le monde humain. Alors qu'un volcan menace de rendre leur île tout à fait inhabitable, se pose la question d'u

Troisième nouvelle du recueil Danses aériennes de Nancy Kress , Evolution possède un titre des plus intéressants... mais quelle histoire pouvait-il recouvrir ? Résumé :  Betty a eu autrefois une vie compliquée : son fils Sean n'est pas celui de son mari Jack, mais bel et bien celui d'une amourette adolescente avec un jeune interne de l'hôpital, une histoire qui a failli très mal se terminer. Après quelques années de prison, Betty fait grandir ses enfants dans un monde gangrené par les bactéries polyrésistantes aux antibiotiques. Dans ce climat de peur où le moindre rhume peut annoncer une pathologie mortelle, un médecin est assassiné dans sa ville... Les antibiotiques : substances sécrétées par certains micro-organismes, dont la fonction naturelle est de tenir à distance les concurrents pour un milieu de croissance - le pré-requis étant que le microbe sécréteur dispose d'un gène de résistance à son propre antibiotique sans quoi, il s'éliminerait lui-même