Bifrost numéro 65

A la faveur d'un voyage en train vers chez l'ami Efelle, j'ai terminé ma lecture du dernier numéro paru de la revue Bifrost.

Au menu cette fois-ci :
  • Quatre nouvelles dans la rubrique Interstyles.
    • L'Avenir du Marché des Souvenirs de Nina Kiriki Hoffman : une artiste un peu spéciale qui parvient à enregistrer le moindre détail (visuel, sonore, ...) de ses visites sur les différents mondes visités par l'être humain. Elle est prisonnière d'une firme de divertissement qui, à chaque visite, la prive de ses souvenirs pour mieux les vendre... Une nouvelle nostalgique et cruelle. Intéressant.
    • La Source de Christian Léourier : une planète presque inhabitable où une population arriérée s'accroche à la vie. Par le passé, de mystérieux "Offrants" ont amené des machines qui ont amélioré l'ordinaire. Mais les "Offrants" sont partis depuis bien longtemps, les machines sont tombées en panne. Le Vieux attend leur retour : jadis, les "Offrants" sont repartis avec son enfant. Il y a là-dedans un sacré morceau de planet-opera et même de space-opera. J'ai beaucoup aimé.
    • L'Eclaireur de Thierry Di Rollo. Un paysage post-apocalyptique où un mort se relève. Il cherche quelque chose mais ne sait pas quoi. Dans l'absurdité de sa mort, il va rencontrer plusieurs vivants qui, peut-être, détiennent une parcelle de vérité... Je n'ai rien compris à cette nouvelle qui prolonge un roman intitulé Bankgreen. Elle ne m'a en tout cas pas incité à regarder de plus près de quoi il retourne.
    • Essai à froid par Eric Brown. Sur une planète autrefois florissante mais à présent gelée à cause de l'éloignement de son soleil, un équipage constitué d'un homme, d'une femme et d'une IA féminine visitent les villes ruinées d'une race extraterrestre disparue. Un space-op' qui s'inscrit peut-être dans le même univers que celui de la nouvelle du même auteur parue dans le Bifrost numéro 63. J'ai bien aimé l'originale variation sur le thème du triangle amoureux.
  • La rubrique Ballades sur l'Arc et ses cinquante-trois pages de critiques. Je l'ai parcourue en tentant de trouver des choses intéressantes pour la prochaine édition du Prix des Blogueurs Planète-SF. Il faudra que je la relise pour noter à part ce qui me paraît le plus intéressant... Notons au passage l'arrivée d'un entretien périodique avec Paroles de Libraire. A suivre !
  • Bien sûr, le dossier Au travers du Prisme consacré à Christian Léourier. A ma grande honte je n'avais jamais entendu parler de cet auteur avant que le Traqueur Stellaire ne parle de la réédition de son Cycle de Lanmeur. Je possède, au passage, ledit livre depuis quelques semaines grâce à une visite opportune chez Scylla. Armé à présent de ma connaissance de son parcours, j'ai la ferme intention de découvrir l'univers de cet auteur. Je m'intéresserai peut-être, aussi, à son Cycle de Jarvis - que je ne comprends pas comment je n'en ai pas lu quand j'étais enfant.
  • La rubrique Scientifiction de Roland Lehoucq, lequel s'intéresse - année 2012 oblige - aux délires de fin du monde qui préoccupent les décérébrés gogos moyens. Après avoir envoyé pleurer chez sa mère le calendrier maya qui, bien que capable de numéroter des dates pendant soixante-trois millions d'années, a peut-être bien été interrompu et a donc perdu toute précision, le professeur règle leur compte aux alignements cosmiques et autres neutrinos qui rendraient folle la tectonique des plaques - histoire de terminer de perturber certains de mes élèves de Première S. Dormez tranquilles, braves gens.
  • Enfin, la rubrique Infodéfonce et Vracanews avec, début d'année oblige, le retour des célèbres et infâmes Razzies.
Un très bon numéro dans l'ensemble, que j'ai acheté par l'intermédiaire du site web du Bélial' : bien m'en a pris, la revue était accompagnée par un joli signet.

Commentaires

Guillmot a dit…
Je ne peux que me réjouir de cette redécouverte de Christian Léourier !
Guillmot a dit…
Tu as commencé la lecture de Lanmeur ?
Anudar a dit…
Non, pas encore. Entre le mois Don Quichotte et la PàL à faire mincir, je pense que je n'y toucherai pas avant le mois de Mars.