La Grande Bibliothèque d’Anudar

AOA Production organise à Lyon, cette année, le premier Festival de SF de notre bonne ville. Une initiative qui mérite le détour, l'idée bien sûr étant à terme de mettre en place un festival qui (rêvons un peu) concurrencera les Utopiales elles-mêmes... Etant lyonnais de coeur et surtout en vacances lors de ce festival, je vais bien entendu m'y rendre. J'en reviendrai avec de beaux souvenirs (pas de raison) et aussi un beau débriefing. Mais dans l'immédiat, place au menu ! Mercredi 25 Avril, soirée autour de la notion de rétro-futur : Bienvenue à Gattaca et Starship Troopers diffusés au cinéma Opéra. Jeudi 26 Avril, soirée "nanar" avec la diffusion de Flash Gordon et de Flesh Gordon . Je ne suis pas certain de m'y rendre. Vendredi 27 Avril, soirée René Laloux avec la diffusion de Gandahar et de La Planète sauvage . Mais si, voyons, René Laloux... celui des Maîtres du Temps ! Samedi 28 Avril, séance Fantasy tout public avec L'Histoir

J'ai pu aller hier à la Sucrière, l'un des lieux emblématiques de la Biennale d'Art contemporain de Lyon depuis l'édition 2003. J'aime beaucoup cette manifestation d'art contemporain qui s'inscrit à la fois dans un art vivant et dans un tissu socio-culturel riche, propre à la ville de Lyon : la Sucrière est un ancien entrepôt qui a servi jusque dans les années 1990, avant d'être réhabilité en lieu d'exposition. Située à la pointe de la presqu'île de Lyon, entre le Rhône et la Saône, elle est l'un des éléments d'avant-garde du quartier Confluence. C'est pour moi un plaisir d'y revenir malgré mon éloignement contraint et forcé de Lyon, et d'en voir le paysage changer... La Sucrière accueille cette année un grand nombre d'oeuvres dont deux installations majeures et frappantes que je retiens en particulier. Un immense caisson fermé, situé au rez-de-chaussée, dont on peut deviner le contenu à l'aide d'orifices