The Promise tome 3

La petite trilogie BD The Promise, séquelle de la série d'animation Avatar the last Airbender, se conclut ici.
Résumé : 
La ville de Yu Dao, qui est la plus ancienne colonie de la Nation du Feu sur le territoire du Royaume de la Terre, ne le sait pas encore, mais deux armées sont en train de converger vers elle. Depuis Ba Sing Se, le roi Kuei a décidé d'imposer par la force le retour de Yu Dao dans le giron de son royaume. A l'Ouest, Zuko veut au contraire protéger les citoyens de la Nation du Feu de Yu Dao. Ces derniers n'ont en effet aucune envie de partir, pas plus que leurs concitoyens issus du peuple de la Terre. En fin de compte, la guerre de cent ans est sur le point de repartir pour une ville dont les habitants ne se considèrent plus eux-mêmes comme appartenant à l'un ou l'autre des deux anciens ennemis ! Lui-même piégé entre sa promesse à son ami Zuko et son pacifisme convaincu, comment Aang va-t-il pouvoir éviter la reprise de la guerre sans payer un prix démesuré ?
Comme on pouvait s'y attendre au terme de l'album précédent, celui-ci va inclure tout ce qu'il faut de scènes de combat dans la grande tradition de la série, c'est-à-dire, faisant appel à la maîtrise des éléments mais aussi aux arts martiaux plus traditionnels. C'est d'ailleurs là que se trouve le principal intérêt de cet épisode : après deux albums plus marrants que pétants d'action, il fallait bien que l'on en vienne à la baston. Hélas, et comme il fallait s'y attendre, voir Aang se déchaîner dans son numéro d'Avatar-pas-content n'est pas aussi satisfaisant ici qu'en dessin animé ou même en film. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : je suis conscient d'avoir lu rien d'autre qu'une BD... C'est que, la chorégraphie des combats n'a pas la même saveur sur le papier qu'à l'écran : du coup, écrire une intrigue avec environ 60 % de combats n'était sans doute pas une très bonne idée.

On pouvait alors espérer que les auteurs mettraient à profit l'espace à leur disposition pour étendre le contexte de leur oeuvre : celle-ci recouvre en effet un peu moins de soixante-dix épisodes de vingt minutes et l'on perçoit vite, quand on la regarde, à quel point il ne s'agit que de la pointe émergée de l'iceberg. Hélas, encore une fois, les auteurs ne saisissent pas l'occasion de nous faire lire entre les lignes : tout juste Aang prend-il la décision de reconstituer, d'une façon artificielle, son peuple à présent disparu... et en dehors de cette intéressante mais douteuse opération de transmission culturelle, on ne voit rien de très intéressant. Bien sûr, quelques personnages plus ou moins secondaires de la série animée font leur come-back dans ces pages mais sans apporter grand-chose d'intéressant... Restait une dernière possibilité, celle de résoudre les (quelques) questions laissées en suspens dans la série : cette voie sera de toute évidence l'argument de la prochaine série BD, The Search, prévue pour dans quelques mois...

En fin de compte, il ne reste pas grand-chose à dire de cet album, sinon que sans être tout à fait manqué il ne laisse pas de goût agréable après lecture. Quel dommage !

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