La pièce au panda

Jo Walton, auteure déjà rencontrée grâce à son Cercle de Farthing, offre sa septième nouvelle à l'Anthologie officielle des Utopiales 2019.
Résumé : 
A bord d'un habitat spatial cohabitent Bios, Andros et OEils : chaque entité, plus ou moins consciente d'elle-même et de ses intérêts, peut se retrouver en contact avec les autres par l'intermédiaire du commerce. Une pièce de dix unités venue d'Erythrée-O va ainsi voyager dans toute la station en passant de main en main...
J'ignore si le commerce est une caractéristique universelle des sociétés humaines - après tout, même les sociétés primitives possèdent un embryon d'artisanat et sont par conséquent susceptibles de chercher à réaliser des échanges marchands - mais il est certain que la monnaie en est un très bon facilitateur puisqu'elle simplifie la question de la valeur des biens et services... et contribue en théorie à faire disparaître le troc.

Ici, la pièce au panda éponyme est une pièce de monnaie étrangère, que ses propriétaires successifs vont pouvoir utiliser chacun selon différentes modalités : pour sa beauté, pour sa valeur brute (elle est en métal précieux)... voire même pour la prouesse technologique invisible à l’œil nu qui s'y dissimule... si bien que chacun (être humain organique, androïde affranchi, intelligence artificielle) trouvera quelque chose à en faire avant de la remettre en circulation. L'idée de cet objet circulant dans l'économie de bord est assez jolie, d'un point de vue littéraire. Il est par conséquent décevant que la révélation finale soit si terre-à-terre..

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