Otomo numéro 11

Ulysse 31 est l'une de mes vieilles marottes : il est probable que je lui doive deux de mes centres d'intérêt de prédilection, à savoir les mondes antiques et le space-opera ! Pour son onzième numéro, la revue Otomo nous propose de plonger dans nos souvenirs et d'explorer un peu l'envers du décor.

Au menu de cette livraison :
  • Je retiens en particulier, bien sûr, le dossier consacré à Ulysse 31 (d'ailleurs c'est la raison pour laquelle je me suis procuré cette revue à laquelle je ne me suis jusqu'ici jamais intéressé) qui occupe un petit tiers du volume total.
    • Un premier texte de Pierre-William Fregonese nous rappelant le décor planté par la série Ulysse 31, et ses liens intrinsèques avec la mythologie antique mais aussi des récits bien plus récents.
    • Un second texte du même auteur, où il interviewe Nina Wolmark - scénariste impliquée dans Ulysse 31. Une belle occasion de préciser le processus créatif à l'oeuvre derrière ce dessin animé, ce qui implique bien sûr de passer par quelques éléments de biographie. On retiendra que si c'était à refaire, Nina Wolmark étofferait le rôle de Thémis - et je ne m'en plaindrais pas.
    • Un texte signé Julie Le Baron, où elle interviewe Bernard Deyriès, réalisateur d'Ulysse 31. Au-delà des éléments de biographie, c'est l'occasion de (re)découvrir la façon dont la série a été créée, entre France et Japon... ce qui a donné lieu à un objet télévisuel unique. Même le récit des (rares) frictions entre les deux équipes donne à réfléchir sur la genèse originale de la série.
    • Enfin, Romain Fravalo cherche à situer Ulysse 31 au sein de plusieurs temporalités : celle des mythes antiques, mais aussi celle de notre présent, montrant ainsi qu'elle parvient toujours à parler à notre époque.
  • Les rubriques suivantes sont l'occasion d'aborder certains éléments de culture (et de pop-culture) japonaise, que ce soit d'hier ou d'aujourd'hui. En vrac : présentation d'un film de genre, évocation de la série Sakura, gastronomie... dont une recette de yaki onigiri !
Voici en tout cas un numéro que je conserverai avec soin : il est certain que je surveillerai les parutions d'Otomo, si jamais de nouveaux dossiers s'avéraient aussi intéressants a priori que celui-ci.

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