Kookaburra tome 4

J'ai déjà chroniqué ici les premiers tomes de la série de BD space-opera Kookaburra. Voici à présent celle du quatrième tome...
Résumé :
Le chevalier-sorcier a trahi l'Alliance. Aidé par Thaman Kha et un Dakoïd infiltré, il a enlevé le généralissime de la flotte spatiale terrienne. Or, le chef suprême terrien est un enfant et pas n'importe lequel : rien de moins que l'un des cinq de la prophétie. Deux d'entre eux sont déjà aux mains des Sorcières Wombats dont la cathédrale de verre se tient à l'arrière-garde de l'armée de Callystès. Deux autres vont être capturés par la flotte des Amazones qui se dirige elle aussi vers le Système Ragnarok... Qui va mettre la main sur les cinq enfants-dieux ? Leurs terrifiants pouvoirs peuvent-ils faire basculer tout l'équilibre galactique ?
Retour à l'action d'envergure, ce quatrième tome est un beau morceau à tous points de vue. Il s'ouvre sur une surprenante introduction sans rapport apparent avec le corps de l'intrigue - mais on comprend assez vite qu'il s'agit des circonstances de l'émission du fameux "appel des étoiles" capté, vingt mille ans plus tard, par toutes les civilisations majeures de l'univers connu. Jolie façon d'insérer la mythologie aborigène (dont j'ignore tout) dans un contexte de space-opera (et je pense que ça n'a pas dû être fait très souvent), expliquant ainsi au passage le pourquoi du nom de la série...

Comme la couverture le laisse supposer, l'album propose une intrigue épique. Une bataille spatiale colossale va s'engager dans le système Ragnarok (le crépuscule des dieux dans la mythologie nordique), entre les forces de l'Alliance et celles du rebelle empire de Callystès. Apparaissent enfin les fameuses Amazones dont on a beaucoup entendu parler depuis le début de la série sans bien comprendre au juste qui elles sont. Le scénario se concentre en effet sur le grand schéma de la série et propose une belle surprise en supprimant l'un des enfants-dieux, relançant ainsi l'intérêt de la quête du chevalier-sorcier...

Un album très réussi, dont le dessin apparaît plus mûr, plus adulte, et qui confirme l'intérêt de la série.

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