Luc Orient tome 3

Luc Orient est l'un des personnages du défunt Journal de Tintin. C'est le héros d'une série emblématique de l'expression de la SF en BD franco-belge. Un peu antérieur à Yoko Tsuno, je l'ai découvert d'une façon beaucoup plus tardive. Plusieurs albums de la série entrent dans la catégorie du space-op'.
Résumé :
A peine rentré de la vallée de Sher-Danhg, Luc Orient se voit de nouveau plongé dans une aventure des plus étranges. Voilà qu'au détour d'une rue il tombe sur Lec-Hoj, l'un des extraterrestres rencontrés dans la jungle où ils étaient naufragés ! L'équipage dirigé par le pilote Galax-Ahj est en effet de retour sur Terre. Un aventurier vient d'usurper le pouvoir suprême sur Terango. Dans son délire mégalomaniaque, Sectan souhaite s'emparer de toutes les planètes habitables dans l'univers : il rassemble un arsenal inouï, et la Terre est son premier objectif... Le professeur Hugo Kala, supérieur hiérarchique de Luc, est inquiet : son équipe doit-elle accompagner les Téranguiens comme ceux-ci le lui demandent afin d'aider à vaincre Sectan ?
Dans les deux premiers albums, Luc Orient avait fait la connaissance - sur Terre - d'un petit groupe de Téranguiens, des extraterrestres venus en soucoupe volante et perdus dans une jungle hostile. Les Téranguiens se caractérisent par leur peau blanche comme de la craie à cause de l'absence de sang, leur nez pointu et leurs iris triangulaires, des traits déjà plus étrangers que ceux des Vinéens dans Yoko Tsuno (ceux-là se contentent d'avoir la peau bleue). Cette fois-ci, l'aventure se passe hors de la Terre, sur la planète natale des Téranguiens, occasion d'explorer une biosphère différente. Ce premier tiers de l'aventure téranguienne de Luc Orient est quelque part assez court : une bonne partie de l'album est consacrée au voyage interstellaire et à l'acclimatation des terriens à une atmosphère pour eux irrespirable.

Le noeud de l'album, c'est encore le combat mortel qui s'amorce entre Luc Orient, le héros intelligent, costaud et beau gosse (c'est du moins, je pense, l'intention des auteurs), et Sectan, le dictateur de Terango, cruel, fourbe et pas très fûté (à tel point qu'on se demande comment il est arrivé à son poste, tiens...). Parce que c'est bien connu : il n'y a pas de dictatures sur Terre, et donc les hommes de science peuvent se permettre d'aller faire la révolution sur d'autres planètes y compris lorsque celles-ci sont cent fois plus avancées que la nôtre.

Mais ne boudons pas. Luc Orient, à travers cet épisode, nous livre une de ses aventures les plus épiques...

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